sous terre: Alexis (le même mais avant!), Lucas, Serre, Christian (mais tonton), Erik
Tous sur place vers 11h - il faisait déjà trop chaud, donc les chanceux partent sous terre, courant d'air de dingue qui sort de l'entrée et qui fait tout bouger.
2m sous l'entrée, une classique: le dernier paumé dans la 'boucle à ne pas faire'... Lucas prend tout droit et Alexis s'en rend compte qu'en bas de la 2me corde. Un petit quart d'heure plus tard, toujours pas de Lucas, et Alexis part à la recherche; en vain, après 5 aller-retour entre l'entrée et le lac il sort au soleil...
On reste 3, on attache un sac ikea près de l'accès à la galerie Manu pour indiquer aux éventuels suivants de prendre à gauche. L'eau a effectivement descendu 40 cm: fini de plonger, et en plus le taux de CO2 est descendu à 1,9% (pour 4,25 à la première!) - je vous avais dit que creuser ce trou allait nous faire du bien !
On se mouille encore à l'Ygrec et on cherche la suite de Mick et Noë: heureusement le bout de nouille nous guide, on passe sous la trémie suspendue dans une grande galerie qui part dans tous les sens.
La descente mène aux triple (!) siphon amont et 1 aval.
Par un soupirail au-dessus de l'eau, on arrive sous la grande cheminée, objet de l'escalade.
Je monte par un trou en haut qui shunte quelques mètres de paroi glaiseuse, et comme partout sur les 12 premiers mètres, la couche de glaise est épaisse de 10-15 cm ce qui déclare cette zone inspittable... sans gratter et tout change en boule de glaise. Situation tellement resemblant au fond du Flandin...
On s'y met: Serre m'assure et je pars avec 20 spit (il m'en restera 2 à la fin du boulot!). C'était pareil aux salles rouges: perfo, descendeur, martospit et poignée se resemblent trop (que des grosses boules de glaise!) et c'est 2h de galère à atteindre le bas d'une grosse coulée qui signifie le progrès: en une demi-heure je suis en haut, disons 18 m dessus le siphon mais... avec vue sur 20 m de plus en quasi-verticale. Je plante 2 derniers spit, j'attache la corde fixe. 1m au-dessus, j'aperçois un puits parallèle qui part de l'autre coté (amont!) et une autre coulée à escalader...
A 17h on part, sans un mètre de topo, mais la prochaine fois on va achever le tout ! L'escalade, ce sont Alexis et Lucas qui se portent volontaire pour me laisser topoter - ce dernier nous faisant la surprise de nous retrouver dans ce véritable labyrinthe après avoir fait la grande boucle sous l'entrée, descendant sur une corde, passant les étroitures jusqu'à un siphon, ne se faisant pas de soucis... Au siphon, il a observé la présence de niphargus. un exemplaire a été prélevé par Lucas.
Une fois sortis, on retrouve Lily et Myriam, les autres partis et mort de soif.
Au retour, j'ai la bonne surprise de me retrouver un pneu crevé et sans roue de secours je reste coincé une heure à vallon, le temps pour myriam de chercher de quoi à me dépanner...
le v-king crevé.
ndlr: L'ensemble des cavités autour de la rivière souterraine de la Rainette sont exposé à des crues brutales en cas d'orage ou lors de forte pluie pouvant noyer la totalité du réseau jusqu'à son débordement par les entrées! Comme certains passages ne sont équipés en 'explo' ou même pas du tout équipé, la chance d'évacuer des non-initiés de là est quasimment nulle. Il est dangéreux de s'y aventurer sans l'équipe qui explore le système. C'est pourquoi nous ne divulgeons pas la localisation des entrées.