Le Fabuleux CR de la sortie éprouvante à 2 du 09/12/2021 est en ligne
Les comptes rendu 2021 sont en ligne consultable ICI
Les Archives 2019-2020 sont en ligne consultable ICI
Présents : Cordélia, Ben, Maud, Mick, Noé et Lisa. PFST(Première Fois Sous Terre): Boris.
Au mois d'octobre 2021, le rendez vous était pris pour monter en Haute Savoie et effectuer cette traversée mythique classique qu'est la traversée de la Diau.
Après avoir laissé la voiture à la sortie, nous montons en camion au parking au pied du sommet où se trouve l'entrée.
Petite montée qui nous met bien en jambe, nous croisons des randonneurs, des spéléo prêt à faire de la première dans un autre trou et un club du coin qui fait la même traversée que nous. Bien leur a pris car sans eux, nous aurions encore tourné sur le non moins magnifique lapiaz avant de trouver l'entrée (Gasoil style!!!). Grâce à Noé, responsable du GPS et son sens inné de l'orientation, nous nous sommes faits doublés par le groupe qui était parti après nous. Bon, la vue sur le Mont Blanc était superbe. On s'insère dans Les Trois Bêtas, altitude 1629 mètres, à la suite du club de Chambéry! Les deux premiers rappels du P88 s'enchaînent sans problème. Au moment de rappeler la corde au 3eme, elle se coince, impossible à récupérer. On coupe ! La suite composée de petits puits se poursuit sans problème. Après un P63, arrivée au Ruisseau des Grenoblois. Pause déjeuner champêtre juste avant le Mur de Glaise (-330 m) et sa vieille échelle en fixe. Première échelle plutôt sympa finalement au vu de ce qui nous attendait plus tard... Boris est en joie d'apprendre la composition de la salade de riz, un bel esprit !
Une série de puits et de ressauts avant d'arriver à la dernière grande verticale : le puit des Échos. Ici on se dessape et on enfile les neop'! Plouf, on rejoint l'affluent des Grenoblois, entrecoupés de nombreux ressauts et de petits puits. Dernier P11 arrosé mais rappel guidé. Gros plouf pour Maud qui n'a pas souhaité utiliser le guidage en fixe.
Un peu de marche jusqu'au collecteur tant attendu de la Diau. La progression dans la Diau se fera ensuite tout en horizontal, dans l'eau, avec de nombreuses mains courantes chaînées en fixe. Le froid commence à se faire bien sentir, certains passages nécessitent de se mouiller plus haut que la taille. Ça pique ! C'est dommage, ça commence à être très très beau comme paysage mais le mode survie est enclenché. Plus d'espace de cerveau disponible pour admirer, vraiment dommage !
Suite à un grand lac sombre, on remonte un affluent et on passe dans la Grande Soufflerie qui porte si bien son nom, faite de tasseaux en bois coincés entre deux parois... ça fait pas rêver. Spéléo mouillé + grande soufflerie = gros rhume en perspective.
Progression par des mains courantes en chaînes et des échelles métalliques ou en tuyaux plastiques faites maison (!)
On déboule dans la Grande Salle d'Entrée pour trouver le porche qui s'ouvre enfin sur un ciel étoilé. S'en suit une marche retour en descente (20 min) jusqu'au parking.
TPST : 10 heures.
Ballade de fin d'après midi pour Baptiste et Pierre qui avaient bon espoir de tomber sur un nid de pieds de moutons mais, dommage pas de champignons par contre un petit trou sympa trouvé qui est juste 150m au dessus des escalades en cours dans le Réseau V... Les cailloux filent alors on va vite vite le descendre...
Samedi 4 septembre,
Participants : Samuel et Pascal Bruegger
Jeudi 5.08 : Descente dans l’aven, première reconnaissance de la salle GASOIL en fin d’après-midi. Nous avons juste fait un repérage de l’étroiture qui mène au pont d’Arc inversé. Pascal c’est ruiné le tibia en glissant sur une concrétion en bas du puit d’entrée : pas vu le trou qui avait en dessous de celle-ci. (résultat à mi-août : juste sortie des antibio pour cause d’infection… ça arrive !!)
Observation : Le mousqueton de la déviation du puit d’entrée est à changer (bloqué en position ouverte)
Samedi 7.08 : visite par l’aven. Descente de l’aven sous une pluie battante et passage du ramping et de l’étroiture : vraiment boueux et pas très confortable (pour ne pas dire plus ! A quand le passage par le bas ? voir photo). Arrivé dans près du P60, Pascal a traversé le pont d’Arc inversé (pas facile avec les bottes pleines de glaise !) pour aller voir la mosquée de neige. Pas de descente dans le P60. Nous n’avions pas le CO2 mètre.
Observation : le mousqueton de la déviation du ramping du vent est à vérifier voir à changer. Les cordes sont en bonne états et l’équipement en général est en ordre.
Dimanche 8.08 : Après un sérieux nettoyage du matériel (merci à notre brave bétonnière !), retour à la grotte Flandin pour un petit « dessert » après le Nutella de la vielle. Probablement une des plus belles grottes au niveau densité des colonnes et concrétions et le balisage est vraiment bien fait. Chapeau bas ! il permet vraiment de préserver la grotte au mieux.
La prochaine fois, c’est la Fourchette !!!
Très bonne journée à tous et salutations de Suisse !
Pascal et Samuel
Une fois c'est la canicule, après c'est le covid... après deux ans sans tyro, les petits monstres de l'école d'Orgnac étaient bien décidés à se rattraper cette année! Pendant prés de 3 heures, les rotations se sont enchaînées, les poulies ont chauffées. Encore bravo à nos petits aventuriers!
Merci à Steph pour l'installation et le prêt du matos, et à nos infatigables gasoileux Papi et Cath pour leur fidèle présence lors de cet événement.
Desob vers Montclus
Cordélia, Marie, Lydia et Lisa
RDV 14h30 parking de Montclus, on embarque dans la voiture de Cordélia vers 14h40 qui attendait bien à l’heure. Le ciel est bien gris…
Direction Aven Souchon, d’après Stéphane Guillard la desob se trouve proche de là, en bord de piste. Résultat : trop facile à trouver ! En voiture jusqu'au bord du trou.
Marqué par un gros rocher, et des branchages pour recouvrir le trou ; l’entrée se trouve juste au bord de la piste. A voir pour l’intégrité et la sécurité de celle-ci si le trou venait à s’élargir. Point GPS: 44°15'43.9"N 4°24'27.6"E
On inspecte l’abord, des cailloux et de la terre instable, remblais de la piste forestière. Pas de courant d’air à premier vue.
On a tout de même pu s’y glisser dedans, environ 1,50 m de profondeur pour 60cm de large, puis en direction de dessous la piste un petit espace avec les parois en dur cette fois d’environ 70 x 60 cm, et de l’éboulis au sol.
On rappellera les experts du Gasoil !?
Averse en repartant, mais on a échappé à la tempête qui est passé pas loin.
Lisa
La Toussaint, Gard
Pierrot, Cordélia, Lydia, Michel Wienin, Lisa et Audrey
Hier, quelques membres du Gasoil se joignent à Audrey et à Michel Wienin qui partent en sortie
d’initiation à la grotte de la Toussaint. Michel nous a gentiment proposé de grossir le groupe et de
profiter des merveilles de cette petite cavité, grande par sa beauté.
Nous sommes entrés sous terre sous un grand soleil, entourés de belles Méta bournéti. Quelques
étroitures et zig-zag plus loin, nous débouchons sous les concrétions… Des mini-mondes
magnifiques : Lydia, 9 ans est ravie, observatrice. Et c’est là que le Pierrot attaque Michel de front :
« D’où proviennent les argiles qu’on trouve dans les grottes de la région ? », « Les perles se font-elles
autour d’impuretés ou de grains de sables ? », « Les excentriques suivent-elles une logique ? », « Et
cette stalagmite à 3 faces ? » …
Il n’en fallait pas moins pour lancer Michel dans des explications qui nous régalent et nous font
réfléchir aux formations souterraines… À l'époque des dinosaures et bien avant ! Nous ressortons
prestement après 2 (ou 3 ?) heures… Lydia, un tantinet crispée à l’idée de revoir les Méta. Audrey
semble ravie de cette 1ere sortie et nous aussi !
6 et 7 mars 2021
Massif de la Seranne
Pour marquer la « Journée de la femme » du 8 mars, Maud et Elo nous proposent un week-end filles.
L’idée est de promouvoir la spéléo féminine : réservations, transport, matériel, marche d’approche,
topo, équipement, etc… Les femmes sont à l’œuvre ce week-end avec, à la tête de l’organisation :
Maud, Elo et Cordé (+ Camille qui nous réserve le gite). Les gars sont les bienvenus : au Gasoil, on ne
laisse personne en route…et puis il faut bien porter les kits !
Arrivée avant le couvre-feu de 18h ce vendredi pour Maud, Ben, Elo, Cordé, Noé et Pierrot. Nous
découvrons le gite de l’Auberge de la Filature à St-Bauzille-de-Putois (mais pourquoi ça s’appelle
comme ça ??). Il est parfait pour la spéléo : 20 euros la nuitée par personne, une grande pièce à vivre
et une grande salle à disposition pour mettre plein de kits et de cordes partout !! Soirée mise en kits
et apéro. Benoît s’abîme dans la lecture d’un livre de spéléo qui lui donne des idées de bizutage sur
les membres du Gasoil (« Autres temps, autres mœurs ») ... La préparation du repas, cuisiné à
l’avance, a été vite gérée et la nuit est bercée par le ronronnement du réfrigérateur…
7h, réveil et 8h, départ pour la Leicasse.
La propriétaire a été prévenue de notre venue. Nous nous garons en bord de chemin et nous
attaquons la marche d’approche. ½ heure plus tard, un cairn (caché derrière un buisson) marque le
chemin d’accès qui mène à la grotte. Celle-ci est agrémentée d’un porche maçonné plutôt joli. Week-
end fille oblige, Cordélia attaque l’équipement sous la houlette d’Elo. 1 er puit de 10m (arachnophobes
s’abstenir) puis un second avec un départ à 2m du fond. Après un court méandre, et 2 puits de 5m,
nous arrivons sur le P90. Maud part en tête. Là c’est du compliqué (enfin, ça dépend si on veut se
décarcasser ou pas). Maud choisit par précaution d’équiper hors-crue et ce n’est pas simple du tout.
Dans la petite salle ou le reste de l’équipe attend longtemps, on s’entraine au décrochage (avec des
chronos à moins de 3 mn !). Nous descendons ensuite la moitié du puit et arrivons au compte-goutte
sur une première plateforme. Cordé, arrivée en dernier, décidera de s’arrêter là pour manger son
sandwich, pas du tout tentée par le plein vide sous ses pieds. C’est depuis la seconde plateforme, qui
fait la taille d’un terrain de tennis, que le reste de l’équipe tentera de l’amadouer sans succès ! Pause
casse-croute et, de toute façon, il faut déjà remonter ! Il est 15h et avec la marche, la route et le
couvre-feu de 18h, nous n’aurons pas l’occasion d’aller plus loin. Nous retrouvons notre gite dans les
temps. Nous y attendent Mick, Céline et Mélina qui viennent partager la soirée et la journée du
lendemain avec nous.
Le lendemain, réveil à 6h30… 2 équipes pour cette journée prévue au Grelot. Les 3 filles partent
devant pour faire la route, trouver le trou et commencer l’équipement. Les mecs ont le droit de se
prélasser tranquillement au lit… ça c’est de la Journée de la femme ! Bon, disons qu’ils ont bien fait
car à 8h30 les filles sont arrivées… sous une pluie battante ! On commence à mettre les bottes, on
réfléchit, on cherche des ponchos de fortune, on réfléchit et on se dit qu’on a aucune chance
d’arriver au bout d’une heure de marche d’approche sans être trempées jusqu’aux os… aïe, dure
réalité, il faut abandonner le Grelot et rentrer boire un café… on a le moral au plus bas… Après avoir
envisagé plusieurs grottes dans le coin, nous finirons par rentrer au bercail pour aller visiter un aven
du côté d’Orgnac : vous savez, celui qui a tout pris et rien laissé aux trous d’à côté !!!