Présents : Cordélia, Ben, Maud, Mick, Noé et Lisa. PFST(Première Fois Sous Terre): Boris.
Au mois d'octobre 2021, le rendez vous était pris pour monter en Haute Savoie et effectuer cette traversée mythique classique qu'est la traversée de la Diau.
Après avoir laissé la voiture à la sortie, nous montons en camion au parking au pied du sommet où se trouve l'entrée.
Petite montée qui nous met bien en jambe, nous croisons des randonneurs, des spéléo prêt à faire de la première dans un autre trou et un club du coin qui fait la même traversée que nous. Bien leur a pris car sans eux, nous aurions encore tourné sur le non moins magnifique lapiaz avant de trouver l'entrée (Gasoil style!!!). Grâce à Noé, responsable du GPS et son sens inné de l'orientation, nous nous sommes faits doublés par le groupe qui était parti après nous. Bon, la vue sur le Mont Blanc était superbe. On s'insère dans Les Trois Bêtas, altitude 1629 mètres, à la suite du club de Chambéry! Les deux premiers rappels du P88 s'enchaînent sans problème. Au moment de rappeler la corde au 3eme, elle se coince, impossible à récupérer. On coupe ! La suite composée de petits puits se poursuit sans problème. Après un P63, arrivée au Ruisseau des Grenoblois. Pause déjeuner champêtre juste avant le Mur de Glaise (-330 m) et sa vieille échelle en fixe. Première échelle plutôt sympa finalement au vu de ce qui nous attendait plus tard... Boris est en joie d'apprendre la composition de la salade de riz, un bel esprit !
Une série de puits et de ressauts avant d'arriver à la dernière grande verticale : le puit des Échos. Ici on se dessape et on enfile les neop'! Plouf, on rejoint l'affluent des Grenoblois, entrecoupés de nombreux ressauts et de petits puits. Dernier P11 arrosé mais rappel guidé. Gros plouf pour Maud qui n'a pas souhaité utiliser le guidage en fixe.
Un peu de marche jusqu'au collecteur tant attendu de la Diau. La progression dans la Diau se fera ensuite tout en horizontal, dans l'eau, avec de nombreuses mains courantes chaînées en fixe. Le froid commence à se faire bien sentir, certains passages nécessitent de se mouiller plus haut que la taille. Ça pique ! C'est dommage, ça commence à être très très beau comme paysage mais le mode survie est enclenché. Plus d'espace de cerveau disponible pour admirer, vraiment dommage !
Suite à un grand lac sombre, on remonte un affluent et on passe dans la Grande Soufflerie qui porte si bien son nom, faite de tasseaux en bois coincés entre deux parois... ça fait pas rêver. Spéléo mouillé + grande soufflerie = gros rhume en perspective.
Progression par des mains courantes en chaînes et des échelles métalliques ou en tuyaux plastiques faites maison (!)
On déboule dans la Grande Salle d'Entrée pour trouver le porche qui s'ouvre enfin sur un ciel étoilé. S'en suit une marche retour en descente (20 min) jusqu'au parking.
TPST : 10 heures.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire