24 octobre 2019
25 octobre 2019
29 octobre 2019
3 Novembre 2019
©Mickael Leroy |
©Mickael Leroy |
©Mickael Leroy |
©Mickael Leroy |
©Mickael Leroy |
©Mickael Leroy |
©Mickael Leroy |
12 novembre. 2019 : Première aux failles de l'Aven de Noêl
Première étroiture |
Base premier ressaut |
Petits AF pour économiser les goujons... |
Equipement avant dernier ressaut en cours |
Equipement dernier ressaut en cours |
Dernier ressaut |
Dernier ressaut |
Caouech de jonction dans la galerie des captures |
16 Novembre 2019
Benoit Paravel, Christelle Janin, Cordélia Delaitre, Eloîse Coutaz, Mickael Leroy, Noé Vergez, Pierre Gérault, Raphael Bénini
(les ouverture derrière la cascades sont à visiter)
Margelle de départ de la Première |
Ca passe meuh si... |
Escalade au dessus de la coulée de la cuisse |
Escalade au dessus de la coulée de la cuisse |
Escalade au dessus de la coulée de la cuisse |
Second Caouech confirmant la Galerie des Capture |
29 Novembre 2019
Maud Batias, Noé Vergez Pierre Gérault, Steph Tocino, Steph Guillard
Visite, Explo, Topo du 29/11/2019
Présents : Stéph Guillard,
Stéph Tocino, Noé Vergez, Maud Batias, Pierre Gérault.
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1
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Galerie Rcri : Poursuite de l’explo de la galerie (Total estimé
300m) Jonction effectuée avec l’Inframonde. Topo Réalisée Steph et Steph
depuis le caoutchouc AM464
La Racri recoupe 3 petites failles de 60 cm de larges et
perpendiculaires a la galerie vue sur 6m environ de haut avec continuation (à voir objectif secondaire)
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2
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Terminus de l’Inframonde : Petite flaque de 3m de long sur 1
mètre de large. Mouillante avec 25cm de revanche. Vue sur suite de la galerie
A vérifier.
(Tuyau ou néoprène a emporter)
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3
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Galerie de l’Inframonde Trépanée par arrivée d’Eau du plafond.
Diamètre environ 4 Mètres. Fond
Non vérifié mais a priori pas de départ vu d’en haut.
Deux cheminées à
escalader (une de 1.5m et une de 3m de diamètre) Hauteur estimée sur 8
mètres avec poursuite.
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4
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Exploration par Pierre, Petit méandre blanc partant au nord dans
l’Inframonde Hauteur départ 1.2m de haut sur 60 de large. S’agrandi ensuite
jusqu’à 1.8m de haut pour 80cm de large. Traversée de deux petits canyons
avec eau 3 mètres en dessous Terminus non pénétrable. Longueur estimée :
80m (260 pas de 30cm) A
topographier.
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5
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Grosse Faille avec Sous-tirage dans l’Argile A vérifier
Faille de 15-20m de long et 15-20m de haut au mini. Largeur en bas 3
mètres, en haut 1.5 mètre.
A escalader
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DÉCEMBRE 2019
10 Décembre 2019
16 Décembre 2019
- Inspection d'un palier, 5m au dessus de la base des puits, courte galerie déclive, P5 non descendu. Reste à faire.
- au sommet de l'escalade à gauche, laminoir étroit en hauteur, Pierrot s'est avancé de 3m, ça continue mais c'est vraiment pas large... sous le laminoir, galerie de 10m qui queute sur bouchon de terre, au sol P15 non descendu, reste à faire.
- au sommet de l'escalade à droite, palier confortable. Pierrot passe devant dans un boyau rond d'1m/1m20 de diamètre. On fait environ 100m dans cette "galerie sans caouaches". On croise de belles stalactites blanc pur, puis un joli gour rempli de dents de cochons, malheureusement mal placé au milieu de la galerie. Pierrot me laisse ouvrir la marche, je fais quelques mètres de plus puis devant, du noir:
- dessous, un beau puits double, gros à gauche, plus petit à droite. On balance quelques caillasses, au bruit on entend qu'ils jonctionnent plus bas. Profondeur estimée à 15/20m.
- en face, la galerie continue. Prévoir de faire une vire pour l'atteindre. Elle semble gagner en hauteur et prendre la forme d'une diaclase.
- en haut, belle cheminée aux parois lisses. Difficile de bien y voir. La curiosité l'emporte. Je penche alors le haut du corps dans le vide tandis que Pierrot me tient par les pieds. Au dessus ça continue sur au moins 20m.
30 Décembre 2019
6 Janvier 2020
Raphel Bénini et Pierrot Blachier
Amélioration du shunt d’accès aux failles
10 Janvier 2020
Noé Vergez, Raphael Benini, Stephane Tocino, Stephane Guillard, Éloïse Coutaz Maud Batias, Pierrot Blachier , Pierre Gérault.
Quelques brief au tel dans la semaine pour savoir qui à envie de faire quoi, quelques e-mails pour vider les tiroirs et récupérer des maillons, des plaquettes, le second rouleau de corde neuve et deux perfo... On a hésité sur trois... L'équipe est au complet Car nous sommes 8.
Raph et Pierrot, sont arrivés une demi-heure à avant tout le monde et partent à 9h30 pour remettre la corde dans le shunt aménagé lundi dernier. Il va nous éviter la montée, descente des failles et sera très apprécié par tout le monde. Le temps gagné sera consommé en papotage...
La corde sur là coulée est éliminée, reste juste la corde dans la faille. (a finir d'installer)
Le reste Du groupe descend à 10h.
Nous notons déjà une tonche sur là nouvelle corde en place dans le p90. La remontée au t-bloc du 30/12 décembre peut être... À solutionner...(localisée au 2/3 De l'avant dernière longueur...)
Quand nous rejoignons Raph et Pierrot, Ils sont encore à l’œuvre. Pierrot ferait bien une petite poussée de perfectionnisme pour conserver Son G.A.S.O.I.L Trophy sur 2020 mais Il à 7 personnes qui le poussent un peu au derrière...
Arrivée au lac percé à 11h30. Pierrot arrive 10 min après puis on se lance dans notre passage préféré... "La jonction". Tous les kits sont plein cette fois... Arrivée au Carrefour du TAM à 12h30. Casse-croûte et rigolade. Un petit thé à la cannelle, des odeurs d'orange et le chocolat donnent une petite touche de Noël...
Petit défit lancé entre les deux équipes de celui qui rapportera le plus de topo... Les stratégies sont secrètes... Certains envisagent de prendre plusieurs fois les mêmes visées.
Pierrot, Noé, Éloïse et Pierre partent au bout Du TAM, objectifs,
Améliorer l'équipement en première de l'escalade dans les deux puits parallèles, poursuivre l'explo, et topographier tout ça.
La topo commence au point rouge face à la sortie de l'étroiture remontante avec Pierre et Éloïse, pendant ce temps Noé et Pierrot posent la corde en 10.5 dans la descente, puis refond quelques points à la remontée. Étalés à 4 dans celle ci, nous posons la nouvelle nouille.
Reste à faire (2 spits inox tout en haut + 1 mousqueton zicral et acier à changer par un maillon)
=> Note : une dégaine reste perchée 5m au dessus de la première descente, Il faudra reposer 3 plaquettes pour aller la chercher...
La corde d'escalade, et l'ancienne statique de 9 sont déséquipées. Non sans quelques jurons à l'attention de notre président dont l'envergure doit dépasser les 2.4m... car la récup du relais à été assez aérienne.
Éloïse à vu passer avec soulagement les 60 kg de cailloux décroché par Pierre qui se sont lamentablement écrasés sur là nouille de 9 en vrac en bas en passant juste là où elle était 5 minutes avant... Gasp.
Pierrot et Noé ont tracé vers la suite dans le méandre. Méandre plutôt mignon et praticable avec Son 1.2m de diamètre pour une séance topo conviviale
Quelques rebords de gours, quelques concrétions, les dents de cochon très mal placées, les visées font 2.8m en moyenne, c'est longuet...
Quand nous arrivons à la faille, l'escalade de 30m nous tend les bras quel bel objectif pour la prochaine... Pierrot et Noé, sont déjà sur le palier à 4m dessous et se plaignent de manque de corde... en bonne arrière garde nous les approvisionnons avec la 9 que l'on ampute de 5m tonchée par là chute des blocs.
Descente Du plus gros puit de gauche. Puit bien bouché, l'eau s'échappe dans Du cailloutis et des fissures érosion chimique. Topo faite.
Au bruit, le petit du milieu non descendu semble jonctionner avec celui de droite Où descend Pierrot. Passage d'un bloc à -12 poursuite sur 8m, puis Il s'enfile dans un méandre de 50cm par 1m sur environ 80m. Non topographie. Il reste équipé.
Pour mémoire: Un point topo (ancrage de droite avant la faille.) + dernier point topo stalagmite pointue de l'autre côté de la faille dans le départ pour la suite.
Derrière la faille, ça continue sur deux gros puits Qui seront aussi à descendre. Non topographie...
Pour la seconde équipe, destination galerie nord vers les objectifs identifiés le 30/12 dans La galerie partant à l'ouest avant la fin
TAM P3 Dernier ressaut |
TAM P1 |
TAM Fougasse effect TOPO |
TAM E3 (4) |
TAM E3 (2) |
TAM E2 sommet |
Ca c'était apres avoir échappé au 60kg de cailloux |
Son coté violent se dévoile ! |
TAM E1+E2 (2) |
TAM E2 Base (1) |
TAM P3 Meandre base de puits |
TAM Puits du Balcon (1) |
TAM Suite galerie derriere Puit Balcon |
Équipe topo Steph T. et Raph au départ de la branche à gauche au bout du réseau Nord, au sommet de l’escalade Steph G. et Maud à l’équipement.
En quatre goujons, Steph rejoint par une vire, la galerie aperçue auparavant. Grosse déception, au bout de quelques mètres, le remplissage rejoint la voute et la suite est minuscule (désob possible ?). Revenant sur la vire, Steph enchaîne avec une arrivée de méandre fortement remontant, 8 mètres plus loin, arrêt sur escalade facile mais à faire plus tard, il y a du lourd ailleurs qui nous attend ...
L’équipe topo les rejoints, Steph G. enchaîne avec l’équipement du vaste puits aperçut par Raph la dernière fois. Belle ambiance, le puits est large, dimension 2 x 3 mètres en tube, la roche semble saine.
Un pont rocheux permet d’accéder au meilleur emplacement pour équiper, Le départ est délicat, à droite du pont rocheux, de gros blocs sont enchevêtrés et semblent tenir en équilibre … à gauche, un seul bloc coincé mais celui-ci est encore plus gros (une demie voiture …) heureusement la ligne de descente évite le bloc, mais hors de question de l’effleurer sous peine de crêpe party plus bas … la consigne est donnée après inspection du bloc par le dessous. Steph pose une dev à -8 pendant sa descente et un fractionnement à -20 avant de prendre pied sur un large palier 30 mètres plus bas … une belle première quand même .. et ce n’est pas finit, ça enchaîne direct plus bas avec une autre belle verticale de 15 mètres … arrêt de l’équipement sur manque de goujons …
Maud inspecte le palier, mets le nez dans deux petits départs actifs mais impénétrables, un peu plus haut elle visite un bout de galerie, arrêt sur impénétrable mais ventilé … (futur objectif ?)
L’équipe topo arrive, elle nous ravitaille en goujons et c’est repartis pour la descente … 15 mètres plus bas, fond de puits sur gros, voir très gros blocs que nous devrons pousser plus bas pour apercevoir la suite en siphon, son eau troublée par la purge ne nous permettra pas d’estimer si ce dernier est plongeable (pourtant on a un expert avec nous en la présence de Raph) … L’équipe topo nous rejoint et termine ses relevés (chapeau l’équipe !!). Nous remontons déçu par la suite mais satisfaits d’avoir vécu ces moments d’exploration…
une vielle corde de Ph. Brunet qui était déjà sous terre a été posée un corde (environ 15m) d'aide à la progression pour éviter une possible baignade dans une vasque de la galerie du Nord (avant que le passage ne soit devenu trop glissant).
Sur le retour, steph G et Raph en profite pour finir l’escalade entamé plus tôt dans le méandre remontant, et comme si c’était un peu la devise de cette journée, c’est impénétrable au sommet …
Bon timing les 4 binomes se retrouvent vers 19h15 à la salle à manger...
Départ Du Carrefour Du TAM à 19h30 environ pour une sortie Du trou à 22h sans traîner...
A noter quand même que nous avons eu droit à une magnifique galette des rois arrosée d’une excellente clairette de Die et pour finir cette belle exploration en première, c’est Stef g qui tombera sur la fève !! et ca nous a aidé à papoter jusque à 23h environ.
Oups on a oublié le disto du club et l'appareil photo en bas...
16 Janvier 2020
Noé, Maud, Pierre.
Quand les jours libre sont là, pas d'autre alternative, il faut y retourner...A trois...
Le quart d'heure Ardèchois de retard pour certains histoire de... a priori il ne nous manque rien.
Changement de maillon dans la faille pour le ressaut de 4m après le shunt, il faudra prendre le temps de faire la main courante.
Au fond, la jonction reste une épreuve pour le palpitant à l'aller comme au retour...15min de pur bonheur... pour tester son VO2MAX. (Parfois on a des blagues mais la on a eu le récit d'une histoire sordide beurk...)
Noé et Maud s'attaquent à l'escalade E3. La roche est propre et plutôt saine, pas de purge a faire. Après 8m et 10 goujons Noé pose un relais et c'est l'inversion d'équipe, la remontée se partage en 2, la branche de Gauche semble moins attirante elle sera a faire la prochaine fois. Maud Poursuit la Branche de droite sur 8m supplémentaire et pose son relais. Il reste environ 10m a faire, Il semble que le puits va se resserrer et passer de 2m de diamètre à 1m. On ne voit pas le bout du bout. Après 2h30 Noé commence a souffrir dans son baudard, et Maud le laisse enfin monter.
La montée est rééquipée en Statique et il doit rester 15m de rab de corde pour poursuivre l'escalade, léger frottement sur la première longueur à solutionner lors de la prochaine montée (Poser un Frac supplémentaire)
Tout est équipé en Maillons, et on a plus de Dynéma.... sniffff
Pendant ce temps, Pierre fait de la topo, descente du puits de droite, a moins 12 m il se fractionne en deux. du coté gauche la partie équipée ou est descendu Pierrot qui descend de 15 mètres supplémentaires et semble revenir sous le gros puits de gauche de 11m descendu la dernière fois, et de l'autre côté un puits qui ne jonctionne pas ou un bloc comme une demi-voiture semble tenir sur un cailloutis de la taille d'une boite à chaussure. Il a été sondé a 12m de verticale supplémentaire mais n'a pas été descendu humm comment dire, difficile de passer sans rien toucher. Bruit de Flaque à la base.
Au bas du puits équipé voici le petit méandre promis de 40 à 60cm de large et dont la hauteur varie entre 60cm et 1.2m est topographié sur 30m environ et arrêt sur rien.(Pierrot à vu le terminus mais pas Pierre en topo-solo). Confort moyen on dira... On est sur le niveau ou l'on suit un petit chenal d'eau a 30-50 cm plus bas au sol Très probablement un de ceux que l'on a déjà vu ailleurs, a vérifier avec les relevés.
Pierre fait quelques manips de corde pour redonner la C50 aux grimpeur et la C25 est posée sur la descente, remontée vers la suite. (Attention sur la remontée elle est sur un AN et il faudra mettre une Dynéma pour l'épargner un peu)
Note: Depuis le Bloc Pointu avant la descente du le puits du Balcon, il y aura peut-être une escalade dans ce qui semble être plutôt une faille qui remonte plus haut que la verticale du puits du Balcon.
Poursuite de la topo-ballade, Le suivant est le "Puits du Balcon" vraiment très joli, Mesure vers le bas 14,50m. Mesure vers le haut sans voir la fin 6.5m peut être une autre escalade.
=> Nécessité de poser une main courante de 10m pour sécuriser le passage au balcon.
Le puits suivant ou il y a un pissou et une jolie coulée descend de 30m mesuré, et remonte de 2m. l'arrivée d'eau est impénétrable, grosse flaque en bas et peut être un peu de volume. Compte tenu de la configuration ou on arrive allongé a la tête de puits il faudra faire environ 6-8m de main courante en plafond, pour pouvoir se mettre en tension dans le puits et faire des amarrages au dessus de notre point d'arrivée.
=> Entre le puits du Balcon et le puits du pissou, le petit départ de droite de 75cm de diamètre est reconnu sur 15m mais non topographié et il continue, Une zone juste avant ce petit départ forme une petite "Cage aux fauves" de 2m de diamètre que l'on aperçoit sans vraiment voir derrière des morceaux de roche érodé. Elle sera a ouvrir un peu dans du dur pour vérifier qu'il n y a pas autre chose.
Bilan des courses, un peu fatigué à la sortie, fracassé le lendemain (comme d'habitude...) mais content d'avoir fait avancer le chantier.
Info Chiffrées
Au Terminus du Méandre menant aux escalades le CO2-mètre indique une altitude de -141 Mètre par rapport à l'entrée.
la visée vers le bas dans le dernier puits de cette zone indique -30m
la remontée en cours +16 grimpé +10m estimé
On arrive vers -115, donc le niveau de la grande Galerie de Noël, il faudrait monter un peu plus pour arriver au niveau de la Grande coulée...
Didou on va le trouver ce passage vers les réseaux fossiles...
Info CO2
Base du P90: 0.65
Fin de la Galerie Inférieure 1.65
Terminus du méandre menant aux escalades 2.2
Je ne me rappelle plus des autres points de mesure (Noé? Maud?)
Timing pour mémoire:
9h55 entrée
10h15 base du p90
11h15 lac percé
11h30 carrefour racri
11h45 salle a manger départ TAM
12h30 Casse croute sur plateforme sous l'escalade E3
13h00 Grimpe et Topo
18h50 Fin de session
19h20 Salle a manger départ TAM
19H50 Amorce du retour
21h45 Base du P90
22h25 Sortie du Trou
26 Janvier 2020
Entrée : 9h30 - Sortie : 22h
Nous avons poursuivis l escalade commencée par Noé et Maud. Au final ça monte pas mal ! Si on se fie à l alti du Co2 mètre, on s est arrêté à la côte -100 par rapport à l entrée de Noël, soit 100m plus haut que la salle à manger !
On s'est arrêté sur une plateforme, au-dessus ça fait plusieurs pincements en plafond qu il faudra vérifier un par un. On en a déjà fait deux. Une lucarne reste à ouvrir avec un peu de vide derrière, une demi-heure de massette devrait suffire ou alors cartouche spit.
La suite la plus évidente semble être derriere l arrivée d eau. L eau arrive depuis une fissure de 50x10 et derrière, c est noir! Par contre c est un sacré chantier car situé en pleine paroi dans le puits et à ouvrir sur 2m de long. Selon nous c est de loin le plus prometteur.
Vu l altitude l issue doit être proche !
Je vais faire un croquis, je laisse Noé compléter ce CR
De : Noé Vergez
<noev07@gmail.com>
Super ! Voilà de quoi galvaniser les troupes.
D'après l'alti de co2m, on est plutôt sur une différence de 90m entre la salle
à manger et le dernier frac de l'escalade. Néanmoins, il reste quelques mètres
au dessus mais ça se resserre rapidement. Comme l'a dit Mick, l'arrivée d'eau
est très intéressante car c'est exactement la même config que ce que l'on a en
dessous des boules de billard, à savoir un pincement plus ou moins long d'où
arrive l'eau avec vu sur plus large derrière.
6 Février 2020
Eloïse Coutaz, Maud Batias, Pierre Gérault, Noé Vergez
C'était une journée ou la motivation était là mais... le froid nous a engourdi les neurones, Un perfo oublié par Elo qui a donné passage par la case départ pour le récupérer et Pierre qui n'arrivait pas a choisir ce qu'il descendait ou pas... bref nous nous sommes retrouvés à 9h30 et sommes rentrés laborieusement sous terre à 10h30.
Nombreuses tergiversations sur "qui fait quoi", "tente t'on plusieurs objectifs ou pas" "Ou mange t on (question existentielle)" "sommes nous trop chargés ou pas"... (je vous rassure la réponse et "oui" nous étions chargé a bloc, avec 2 perfo et 6 accu et de la nouille, 4 kits + 2 petits kits + un tube de 1m a balader...massette, burin et j'en passe...ça nous a aidé a descendre.. mais pas a remonter)
Notre double quart d'heure préféré de jonction rampante reste définitivement notre préféré enfin bon c'est de l'humour...
Repas à la salle a manger pour tenter de nous alléger un peu et usure des fonds de kit dans le TAM,
Tricotage à la base du puits de l'E3 pour eviter les cordes sous la purge et action...il est 14h30.
Noé et Pierre montent cette magnifique escalade de 60m de Mick, Noé et Maud, en remontant la corde derrière eux (toujours en prévision de la purge, Noé avait zappé la clé mais ouf les maillons s'ouvrent bien.)
Au palier du puits borgne, on lève la tête, pfiou... euh oui il y a une ouverture d’où s'écoule le filet d'eau comme promis mais son accès n'est pas des plus aisé, On monte au niveau du palier sup. royal 2mx1m on se pose et on réfléchi, Noé aimerait bien aller dans la zone des trous d’emmental qui remontent encore, mais bon c'est une nouvelle escalade... Derrière une lame de rocher... Pierre pose une main courante pour revenir le cul au dessus du P70 pfiou... ca gaz et YESSS on est juste au niveau de l'ouverture et en 2 points elle est atteinte. La taille de l'ouverture fait plutôt 20cm de large et 1.2m de haut et plus comme une faille mais avec des parois concave, 2 forage a gauche sont amorcé et 2 a droite, Changement d'opérateur sur la machine Noé se met lui aussi à vider des accu, pour prolonger les trous coté gauche. Sans point d'appui la main courante est très sollicité. Ce qui devait être fait a été fait, on range tout, on regarde au dessus de nos tête, on se prépare a filer dare dare, on range même le rouleau de ligne car on en a pas besoins, on est derrière 2 chicanes et on informe les copines a la voix que l'on entend papoter en bas.
Il s'en suit une descente dans la brume des plus mémorable visi. 2m, corde à rééquiper merde... elle se coince dans une lame quand Pierre est dessus merde, Noé la dégage par au dessus ouf, Premier Frac non tampis je descend non je le pose,... Pierre file ça va frotter pt1 on voit rien ça monte ou ça descend...mais on ne traine pas, second frac loupé merde, passage de noeud, argh... "Noé ca va!" il dit "Oui Oui" entre deux apnée. Dev loupée la ça frotte; Noé fort de sa zenitude, pose le second frac la dev et rejoint Pierre et les filles au petit méandre.du papotage, ça sent mauvais, Noé a même eu le temps de lever la tète en descendant, l'ouverture est béante, les miettes sont tombées, apparemment il reste un bon bloc coincé vers l'intérieur mais ça doit passer, derrière, on l'a vu en perçant, un peu d'espace (au feeling je dirais 1.5x3 et ça remonte, Pierre a senti un peu d'air et Noé non, bref en tout cas ça passe... qui seront les suivants... Je propose à la collectivité le baptême du "Puit du Brouillard Electrique" comprend qui peu.
Pendant que les garçons (comme toujours) font joujou avec leur perfo là haut...
C'est enfin le tant attendu baptême de première à Noël pour Élo qui attendait impatiemment d'équiper son premier puits! No fear, comme tout DE qui se respecte, elle inaugure courageusement les pulses... et équipe méthodiquement et efficacement son puits du Balcon, en faisant la topo au passage. Joli niveau de Rudistes comme dans le P11 de gauche mais un puit borgne, Pendant ce temps Maud va ramper gaiement dans la boue dans un petit boyau de droite déjà visité par quelqu'un (Pierrot et Pierre) qui de manière sensée ont décidé de faire demi tour au moment où il fallait s'immiscer dans un micro boyau descendant peu avenant. Elle trouve alors une petite salle où l'on peut se tenir debout puis un quatre pattes d'environ 8m avant de se retrouver nez à nez avec une coulée de calcite qui empêche la poursuite de l'exploration. (A topographier) Des trous sur les côtés permettent de voir qu'il y a une suite derrière. et de serrer le dôme dans ses bras...Bref demi tour, Maud rejoint Élo et commence à équiper le second puits de 30m au bout d'un mini laminoir. Moins expérimentée dans l'équipement, Maud perd pas mal de temps, pour finir suspendue à une corde (trop courte) amarrée à ces micros pulses (en lesquels sa confiance est toute relative)... Élo retourne en arrière récupérer un autre rataillon de corde... Maud galère encore et le temps file, file... Ça y est la deuxième corde est posée... Mais flûte c'est encore trop court :elle n’atteins pas le fond. Trop tard pour rééquiper. c'est l'heure de retrouver Noé et Pierre. Il faudra revenir.
Juste le temps de constater que le P30 est divisé en deux par une lame. Un semble borgne avec juste un passage sous la lame. Reste à voir le puit derrière la lame et il y à un départ d'escalade en haut du P30 à faire. En face du P30 le méandre se poursuit mais il est rapidement comblé au 3/4 par de l'argile.
Échec de la communication via les talkie-walkie... Nous en revenons aux bonnes méthodes traditionnelles: les cris! Les garçons nous laissent repasser du côté du départ de leur escalades avant de mettre tout en branle.
''plus que 2min avant l heure H''... Cloche bruyante, Douche de miettes, Nuage de fumée. Pierre qui descend en 4eme vitesse suivi par Noé...
Reste le retour avec ces foutus kits lourds comme de la pierre. On envisage d'ailleurs de recruter des sherpas pour les prochaines explos... Serait il possible que le gasoil finance tout ça avec les subventions de la région?
Sorti du trou a 22h55, Steph appelle Pierre à 23h01. Cool merci les copains d’être en veille.
Allez pendant 1 semaine on en parle plus ....
Réflexion 27/01/2020
Steph guillard
Je me suis amusé à faire un petit graphique avec règle et feutres, à l’ancienne (sans prétention c’est un essai …)
Histoire de savoir où on se trouve en altitude par rapport aux réseaux de st Marcel et grande coulée de Noël,
en ordonnées les altitudes ramenées à la cote 0 – entrée naturelle de st Marcel (comme sur le plan Général) l’aven de Noël est traduit en altitude st marcelloise …
en abscisse, pas de distance mais une série de cinq points caractéristiques des altitudes des différents niveaux (1/2/3/4 et réseau phillipe)
Si on compte en gros l’escalade TAM à la cote des tambours -29 m, on ajoute 100 mètres (dixit tic et tac grimpeurs fous) et on se retrouve à environ + 70 m par rapport au point 0 (entrée nat st marcel), la galerie de la grande coulée de Noël se trouvant a +85 m par rapport au même point 0, il nous reste encore 15 petits mètres de grimpette avant l’extase ….
Par contre si on utilise les données de l’altimètre et que l’on retire 100 m à l’entrée de Noël on tombe à la cote + 79 m (st marcel) on ne se trouve plus qu’à 6 mètres de la grande coulée …. GASP le bonheur est donc entre 6 et 15 mètres !!!
17 Février 2020
Maud Batias, Guillaume Lebret, Noé Vergez
Version courte :
" C’est de la merde, ça cut ! "
Version longue :
Nous pouvons enfin retourner voir la suite en haut de
l’escalade E3 dans laquelle nous avions amélioré les dimensions de l’arrivée
d’eau en plafond 10 jours plus tôt. Et grâce à une équipe ultra motivée, nous
atteignons le haut de l’escalade en seulement 3h (9h45 - 12h45) où nous
décidons de manger un morceau avant d’attaquer le chantier. Une fois la pause
finie, après avoir remonté les cordes de l’escalade, Guillaume se lance dans le
rééquipement de la petite main courante qui mène à l’arrivée d’eau. La purge
peut commencer, le travail sur l’étroiture exécuté lors de la séance précédente
est plus que positif, seuls quelques blocs bouchent le passage et en 5 minutes,
c’est nettoyé. Deux points supplémentaires permettront à Guillaume de se placer
au mieux pour franchir l’étroiture. Ça passe du premier coup mais c’est serré
et le marteau d’équipement qui pendouillait derrière Guillaume n’a pas vu les
choses de la même façon et a décidé de couper le lien qui les unissait pour
finir 40m plus bas. Encore 2 goujons (plantés au descendeur) de l’autre côté
pour fermer la main courante et nous pouvons le rejoindre.
Sans surprise, nous nous retrouvons à nouveau au pied d’une escalade dans une
cheminée de 2m de diamètre à sa base, 10m de haut et un départ très étroit à
voir au plafond. Heureusement, nous avions pris quelques pulses, ce qui a
permis à Maud et Guillaume de débuter l’escalade sans marteau d’équipement.
Pendant ce temps, je redescends à la recherche du précieux en remettant les
cordes en place. Arrivé en bas, je pensais devoir équiper le puits borgne pour
retrouver le marteau mais par chance, celui ci avait atterri près de moi à
quelques centimètres d’un second puits non descendu car trop étroit. Je remonte
avec de la corde au cas ou l’escalade continue et arrivé au niveau de la main
courante, j’entends Maud se débattre avec le resserrement, le verdict tombe, ça
cut et pas de suite envisageable. Guillaume monte à son tour pour jeter un coup
d’oeil mais le constat est le même et finira par installer un relais pour
pouvoir récupérer la corde. Bon, pas grave, ça peut pas marcher à chaque fois.
Même si le moral des troupes est au plus bas, nous décidons de continuer
l’explo et aller voir une lucarne un peu plus haut dans l’escalade. Après avoir
bataillé quelques minutes au marteau, on utilisera finalement le perfo avec le
burin ce qui nous permettra d’élargir juste assez pour passer la tête.
Malheureusement, nous subissons une nouvelle déconvenue et je commence à penser
qu’une sorte de fatalité (déf : Suite de coïncidences inexpliquées, qui
semblent manifester une finalité supérieure et inconnue; et plus spécialement,
série persistante de malheurs) est en train de s’immiscer dans l’aventure.
Encore sous le choc mais pas à bout de force et puisqu’il nous reste du temps,
nous redescendons au premier frac pour attaquer l’escalade de gauche. C’est
reparti ! On remonte d’environ 10m jusqu’à une petite plateforme où l’escalade
se divise en deux. D’un côté le plafond 4m au dessus de nos têtes et de l’autre
ça continu sur au moins 10m, peut être plus, mais l’heure tourne et il nous
faut faire demi tour. Le temps de rééquiper propre ces quelques mètres
d’escalade, de refaire les kits, puis nous repartons direction la sortie avec
comme pour habitude une petite pause à la salle à manger histoire de reprendre
des forces avant ce maudit ramping. Malgré nos désillusions, la remontée se
fait bon train et nous retrouvons l’air libre vers 22h30.
Matos
En bas de l'escalade :
- corde statique d'environ 15m
- 16 goujons
- 3 dyneemas (1,5m) + sangles
- maillons rapides
- mousquetons club
- 2 dégaines
En haut de l'escalade : (relais sur 2 dégaines)
- 8 dégaines
- 2 étriers
- corde dynamique
- grigri avec mousqueton
Salle à manger :
- corde de backup (dyneema)
- trousse à pharmacie
A prévoir
- plaquettes pour relais ou rappel
- maillons rapides
3 Mars 2020
Guillaume Lebret, Noé Vergez,
Mickael Leroy
Rendez-vous fixé pour 9h sur le parking de Noël, on arrive synchro pile à l'heure. A peine le temps de discuter stratégie, voilà le groupe des speleogues qui vient faire la visite "classique" du réseau. Ils sont 5, nous sommes 3, quota respecté !
A 9h30 on s'engouffre avant eux, et on en profite pour changer les zicral des puits d'entrée par des maillons rapides. Deux au remplacement et le dernier qui met un coup de clé, l'affaire est vite expédiée.
La suite vous la connaissez, puits, faille, ramping, grosse suée, on arrive à la salle à manger à midi. Sandwich sophistiqué pour les uns, sauciflard pour les autres, on se remplit la panse puis on se dit au revoir. Noé et Guillaume partent poursuivre l'escalade E3 (puit du brouillard électrique) bis, moi je reste là pour monter un camp de base. Équerres, fil à linge, bâches. Je bidouille une bonne heure et voilà notre résidence secondaire montée. De 5m², ce modeste loft peut accueillir jusqu'à 4 explorateurs fourbus. Il est équipé de bougie, allumettes, PQ et jouit d'une superbe vue sur parois glaiseuses. Petit détail, y a pas de toit, j avais pas assez de bâches... Ensuite, je suis descendu voir le puits à mi-hauteur dans l'escalade de "la fougasse". Une petite étroiture donne sur un P8. Le fond est un regard sur l'écoulement d'eau du puits voisin, elle disparaît par un minuscule pertuis sans courant d'air. Je continue mon ascension et part rendre visite au P15 en haut à gauche ignoré depuis le début des explos. Pose de 2 gougeons, je me laisse glisser par une étroiture grasse. Dessous ça s'évase et... je retombe au départ de "la fougasse"... Après ce bouclage, je met un terme à mon exploration solitaire et m'en vais à la rencontre de mes camarades. Je les retrouve après le puits du balcon, au bord du P30. Je les questionne sur leur découverte, voilà un résumé de leur récit: "on a continué l'escalade, après une étroiture verticale, on voyait que ça s'ouvrait, ça sentait bon! Mais une fois le l'autre côté, on s'est retrouvé au premier palier de l'E3. Quelle m**de!". Je laisse le soin à mes coéquipiers de détailler le récit de cette déconvenue...
Revenons sur le bord du P30. Noé est à l'équipement, tandis que Guillaume s'enquille dans un boyasson à droite. Il y fera 20m avec arrêt au bord d'un P3 étroit, fait pas rêver mais à revoir... Retour au P30, petit coup d'oeil à la galerie en face, c'est rempli ras la gueule d'argile, pas de zef, classé no futur. Le P30 lui est superbe. Elo et Maud n'avaient pu aller jusqu'au fond par manque de corde. On espère bien trouver une belle suite pour les narguer, ça n'arrivera pas. Le puits bute sur un sol plat et décapé, juste une énorme dalle trône au milieu et un ruisselet se perd par un trou de balle. Dommage qu'un si beau puits se termine par rien!
On remballe, on laisse du matos au pied de l'E3 puis on se fixe un dernier objectif, une petite escalade à droite après l'étroiture du TAM. On s'y colle avec Noé pendant que Guillaume retourne voir le laminoir entrevu par Pierrot. Une margelle à deux mètres de haut est parfaite pour poser un premier point. Pour l'atteindre, je commence en libre et m'agrippe à une écaille qui, après observation, semble bien ne faire qu'un avec la paroi. De peur que la prise me reste dans la main, je demande à Noé de rester en parade, juste au cas où. Petite impulsion pour me lancer est badaboum! Pas le temps de comprendre ce qui arrive, on se retrouve, classé du bas vers le haut, le sol, Noé, moi et tenu entre mes doigts crispés, une maxi écaille d'environ 80 kilos! Cette traîtresse de plaque ne tenait à rien du tout. Par je ne sais quel miracle on s'en tire indemne, avec juste un coup au coude pour Noé et une petite entaille au doigt pour moi (j'étais mains nues). Guillaume nous rejoint attiré par le vacarme, pensant que nous purgions la paroie (ce qui est le cas finalement). Refroidit par l'expérience, je lui laisse la main, ce qui nous laissera le temps de réfléchir au nom de cette nouvelle escalade: le dolmen humain, GASOIL ne meurt jamais, écrase moi si tu peux, la pierre tombale... Il est efficace le Guigui, en 10 min le voilà 10m plus haut sur un palier, au pied d'une cheminée d'une quinzaine de mètres. Encore un truc à faire! On laisse un bout de nouille pour y retourner puis on file au camp de base (ex salle à manger) pour casser la croûte. Ramping, faille, P90 et nous voilà dehors, bière à la main, à 23h.
Mick
Côté matos:
-prevoir deux survies epaisses pour finir le toit du point chaud, on a laissé un tapis de sol, le deuxième sera à descendre.
-au pied de l'E3, il y a étriers, dégaines, grigri, corde d'escalade, une quinzaine de gougeons.
-après l'etroiture du TAM, il y a maillons, 10 gougeons, clé de 14, plaquettes, C25, le perfo de Guillaume sans les batteries.
Reste à faire dans le TAM:
-finir de fouiller le plafond de l 'E3. Si y a rien, laisser équiper en inox/dyneema pour les générations futures.
-revoir et topoter boyasson et P3 avant le P30
-ouvrir "la cage aux fauves" (folles) avant le P30 (prévoir cartouches spit)
-finir l'escalade de la lame de la mort qui tue pas
-escalade au dessus du puits du balcon
Petit CR de l'escalade bis.
Guillaume et moi remontons au palier où nous avons laissé le matériel pour la
suite. Quand on est face à la paroi, au dessus du palier, on voit le plafond,
ça cut. Mais sur notre droite, ça continu sur environ 8m avant un resserrement
et du noir derrière. Guillaume se lance dans l'escalade, passe le pincement,
installe un relais et me propose de monter le rejoindre car la suite est bien
par là. Effectivement, on voit un nouveau palier derrière une étroiture en
méandre plus haute que large. Seulement équipé d'une massette d'équipement,
nous ne pouvons pas élargir ce passage aujourd'hui, mais heureusement pour nous
la nature est bien faite, enfin c'est ce qu'on croyait. Au point haut de
l'escalade 2m au dessus, nous voyons une lucarne qui a l'air de partir en
direction du palier. C'est bien le cas et c'est juste assez large pour passer.
Je m'enfile tête la première dedans, Guillaume, par l'étroiture, me regarde
glisser tête en bas jusqu'au palier. Sourire aux lèvres, on pense avoir trouvé
la suite, shunté l'arrivée d'eau de l'escalade principale mais quelle fut notre
surprise quand après un rapide coup d'œil, je vois au sol des éclats de
calcaire fraichement éparpiller. L'excitation retombe vite, j'aperçois une
corde au dessus de moi, nous sommes à nouveau dans l'escalade principale, ça me
revient, j'ai déjà mis les pieds ici. Il s'agit d'un puits colmaté 5m en
dessous de la vire face à l'arrivée d'eau.
Noe
je rajoute que la prochaine fois il nous faut un petit gabarit pour aller voir ce P3 au bout du bouillasson qui part au niveau de la cage aux "folles", ainsi que le laminoir de pierrot... je me suis enquillé 6m dedans, et apres le virage à droite, ça continue! C’est toujours aussi étroit mais ça fait un légère cuvette... ambiance!
Dans la cheminée du dolmen humain, alias la pierre tombale, il y a une galerie qui part à droite à mi-hauteur, à voir...
Guigui
14 Juillet 2020
Noé Vergez et Mickael Leroy
Entrée sous terre tardive, vers 13h30. Objectif: re-équipement des failles et récupérer un max de cordes en 9mm. On se prépare deux gros kits, un avec perfo, flotte, trousse à spits, amarrages, et l'autre avec 150m de 10mm neuve. Mesure en bas du P90, 2,5% de CO². En chemin, on remplace les cordes du petit pan incliné et du puits des toupies, déjà une C10 et une C40 de récupérées. Dans l'escalade Guillaume, la première longueur tiens sur un mono-point maison. On le double et on raboute la corde avec celle du haut. De suite après l'escalade du shunt, nous avons de nouveau de l'ouvrage. Il nous faut remonter dans les failles pour récupérer la corde club (C30) et installer la corde d'origine. Je m'y colle et deux AF plus tard, voilà les failles re-équiper. Si des fois un être humain veut remettre les pieds là-haut la tête de puits est tout inox. Arrivés aux boules de billard rebelote, on récupère la spélénium (C42) pour la remplacer par la 10mm. Nous simplifions l'équipement dans l'étroiture en supprimant les deux AF et la dev et plantons un spit au plafond, ce qui a pour effet de décaler la corde sur le côté et supprimer le frottement: gain de confort! La tête des puits en dessous et également revue, on supprime le plein vide pour rapprocher la corde du goulet. A la remontée c'est le jour et la nuit, ça passe nickel! Encore en dessous, le franchissement de la lame d1m50 est sécurisé par un double AF, plus de facteur de chute. Puis on enchaîne avec la longueur suivant ce qui permet de récupérer une C40 supplémentaire. Il est 19h, nous nous arrêtons en haut du puits de la cascade avec une poupée de 15m de rab. Au retour nous ramassons les cordes et ressortons nos kits blindés à 20h30. Très peu de variations du taux de CO² entre la base du 90 et les failles (2,4~2,6%).
Matos ressorti: C10 + C40 + C30 + C 42 + C40 + 1 as à Pierrot qui commençait à moisir (l'as, pas Pierrot...)
8 Aout 2020
Mercredi 2 Septembre 2020
Mercredi 2 Septembre 2020
Jeudi 2 Octobre 2020
Jeudi 15 Octobre 2020
Comme d'habitude, environ 1h30 de progression jusqu'au camp de base (taux de CO2: 2.8). Christian découvre pour la première fois la jonction et le réseau Philippe.
Une fois avalé notre pique nique, et dégusté le désormais traditionnel cake banane/chocolat de notre fin gourmet et pâtissier Noé, nous constituons deux équipes:
Guillaume et Christian se lancent dans la topo de la zone des puits. Dans ces escalades il reste toujours une vingtaine de mètres de corde à récupérer dans le puit parallèle. Pareil, dans la dernière longueur
butant au plafond, la corde est encore en double. Sur l'autre extrémité de cette corde, de l'autre côté de la désobe effectuée au sommet de la cheminée, il reste une dizaine de mètres de rab ainsi que 4/5
mousquetons zicral. Bref il y a moyen de remettre ça au propre et de récupérer une trentaine de mètres de corde si besoin!
Noé et moi nous lançons dans l'idée d'une mini désob, en haut de l'escalade que nous avions terminé la fois dernière. Noé part explorer le bas de l'escalade.
Victoire! il retrouve le mousqueton tombé la dernière fois.
Victoire! il découvre une lucarne, mais qui boucle simplement avec l'endroit où était tombé le mousqueton, tant pis!
Victoire! Derrière la première se trouve une deuxième lucarne! Et non,
ça passe toujours pas... de l'argile à tout colmaté... Il se croirait à Flandin.
Armée d'une binette, pendant ce temps, je m'avance pensant facilement pouvoir évacuer le sable qui recouvre le sol sur les côtés afin de pouvoir m'avancer en rampant dans cet étroit boyau au plafond blanc... que nenni... Gros échec, sur une partie du boyau le sable ne fait qu'un cm d'épaisseur et dessous je découvre... de l'argile!!! le travail est bien plus ingrat que je ne m'y attendais. Tant pis j'essaye de
persévérer un peu plus et me dis que je vais essayer de decaisser la zone la plus étroite: et là sous le sable, ce n'est pas de l'argile.. mais surprise: de la calcite!!! Comment vous décrire ce sentiment de
découragement quand vous êtes coincé, tout glaiseux, éssouflé (dur de bien respirer là haut), que votre lampe fait des siennes et s'éteint quand ça lui chante, et que 50cm plus loin, vous apercevez un point
d'interrogation mais un mini espoir tout de même: des roches fracturées bien lavées... Noé tente lui aussi de passer mais impossible, c'est trop étroit, le torse ne passe pas. On redescend en récupérant le matos d'escalade et en rééquipant avec plaquettes acier + dyneema.
On se retrouve tous les 4 et on mange un bout avant d'attaquer la remontée. Sortis à 18h40 juste le temps d'apercevoir les derniers rayons de soleil!
Sont laissés au camp de base:
-1 perfo
-matos escalade complet: 1 grigri, echelles, corde dynamique, 3 sangles,
3 maillons avec clef de 14
-1 rataillon d'environ 15m de corde de 10mm de diamètre
-environ 25 gougeons
-10 gougeons+plaquettes
-1 trousse à spits avec environ 10 rainox, qlq chevilles autoforantes
-la binette
-2l d'eau
Lundi 19 Octobre 2020
Jeudi 22 Octobre 2020 Plongée du Siphon Nord
Le Siphon Nord travaille les rêves de Philippe Brunet depuis probablement 2004-2005.
Nous avions 2 plongeurs potentiels entre Philippe Brunet et Matthieu Caillaud qui finalement est réquisitionné et ne peut venir.
Nous avions 4 porteurs c'était compliqué, puis 5 ca passait juste, puis 6 ca devenait confort et finalement 7 en dernière minute et c'était le top.
Content de se retrouver au parking, chacun se prépare, 3 gouttes menacent, Ph B. a déjà aligné les 4 kits plongée, nous prenons environ 10-12 litres d'eau pour en laisser ici et là en route. Voilà le premier Binôme (Noé et Stéphane T) qui descendent avec pour objectif de prendre de l'avance sur le reste de l'équipe. Ils vont récupérer le Perfo au point chaud, et foncer équiper la vire et la mise à l'eau.
Le pack des 6 suivant descend tranquillement, à la base du P90, Judi et Loïc comparent leurs appareil, je parle de technologie bien sur... Les CO2 Mètres indiquent 2.81%. Ouch ca commence fort, nous n'en laissons rien paraître mais c'est le plus fort taux que nous ayons mesuré depuis un an au moins a cet endroit. La porte a été remplacée par une grille pour la semaine depuis Lundi, est ce que cela aurait joué? Un fort orage est prévu pour demain vendredi, est ce que ca aurait joué?
Au fil de la descente, Pierre donne quelques explications des travaux, de l'historique des passages etc... que de blabla... Jérôme nous prouve que même à l'étiage il trouve quelques flaques pour boire avec sa paille magique.
Les taux montent, 3.2 aux asperges puis 3.5 au lac percé, ouch là il va falloir s'accrocher, on se prépare psychologiquement à ce que certains membres de l'équipe fasse un refus d'obstacle, nous adoptons un rythme mesuré, restons ensemble, parlons d'autre choses.
Une grande discussion qui vire presque au débat démolit l'image du laminoir que nous avons nommé ainsi, non ! ! ! on appelle ça un boyau, bref je ne sais pas si il nous faut un géologue ou wikipédia pour trouver la réponse dans tous les cas ca reste moyennement sympa et je pèse mes mots pour ceux qui ont les kits de bouteilles.
Boyauminoire passé, ouf la position verticale est appréciée de tous, nous cheminons tranquillou jusqu'à la galerie Nord en appréciant avec nos 6 lumières les passages, plafonds et escalades a revoir non sans quelques commentaires d'historique de Philippe. Au carrefour "a gauche Toute...",
Quelle galerie mais quelle galerie... le plafond est bas au début mais quand il monte a 5 ou 8 mètres au dessus, là ou le remplissages d'argile se sont évacués, certaines des cheminées sont tout simplement majestueuses.
Ici des talus d'argile, Ici des plages de galets d'argile roulé, de plusieurs couleurs, ici des blocs d'argile blanche comme des îles, ici des stratifications d'argiles tranchées telles des veines de bois, ca vaut tout les tableau de bord en noyer du monde, superbe. Tiens ici des petits nodules de calcite ressortent d'une coupe franche dans un millefeuille multi-marrons d'argiles. On a du travail de balisage a faire dans ce secteur.
Bon bien sur on souffle quand même pas mal mais ca gère, tout le monde suit et on s'en met plein les mirettes. Petit P6, non enorme marche de 6m dans une salle, ouch 15m de haut, 18m de large et 18m de long, joli parcours, le plafond est bas sur 15m, et on arrive dans la zone du siphon. Je dis zone car est ce qu'un lieu de 75m de long est encore une salle..., nous marchons dans un petit filet d'eau qui a fait quelques flaques et ressauts bien glissants jusqu'au toboggan du plouf, (je nomme cette belle dalle de calcaire déclive bien lustrée d'argile humide qui mènerait presque en vol plané au milieu du siphon si on la prenait avec un peu d'élan.)
Le siphon heu, comment dire, cette piscine d'au moins 15m de long, coupée par un belle arche de calcaire qui doit bien faire 6m de haut et 8 de large dont les piliers se poursuivent sous l'eau... Bon on voit a peine 2 ou 3m carré d'eau depuis notre point de picnic ou balcon vestiaire car les talus d'argile nous empêchent de nous en approcher trop du bord.
En arrivant le perfo est a l'oeuvre, les deux comperes ont juste fini d'equiper la vire et la descente de 12m et ils commencent presque a aller voir les départs derrière pour continuer l'explo, oui parce que, cette zone du siphon, semble présenter de nombreux points d'interrogation, derriere la lame a droite, en face ce trou noir, a gauche en haut du talus, quelques bricolles pour bien nous occuper les fois suivantes mais mieux vaut eviter de faire trop tomber d'Argile dans l'eau.
Philippe entreprend de se changer, donne ses quelques instructions pour descendre le matériel, nous mangeons. Philippe fini de se changer et Steph et Noé retournent sur la vire pour mettre en place la corde de portage du matériel en parallèle de la descente, Oups il manque 4m, petite bidouille, un noeud pour raboutage voilà Philippe qui descend. Bien encombré par ses 2 néoprène, et sa stab, ils est plutôt compliqué d'enjamber les blocs d'argile. 14h37, plouf le voilà qui part, nous entrevoyons sa lumière sous l'eau quelques secondes qui regarde autour puis plonge.
Au plus long nous avons 1h a attendre, nous avions prévu de faire un peu de topo, de faire un peu de visite à la rivière mais finalement on est bien ensemble a blagouiller, et à manger (n'est ce pas Jérôme). Ah si, Judi fait tout de même un joli dessin de la salle du siphon et la dimensionne. (40m du point vestiaire au départ tout noir en face de l'autre coté de la vasque). Samuel arrive a fumer un clope a 3.5% belle performance et Loïc est épaté d'être encore en vie.
Quelques bulles, un peu de lumière, ah il fait un palier, une tête sort de l'eau. On entend un "Alors?" suivi d'un "57m" suivi de plusieurs "la vache"
Voilà tout est dit, Philippe est descendu a 57 m en pleine verticale avec un puit qui doit bien faire ses 15m de diamètre. 22 Minutes sous l'eau "ca c'est fait".
La limite plongeable a l'air étant de 60m, on est pas près de connaître la suite. BRAVO Philipe, BRAVO l'équipe.
Ca en fait peut étre la plus grande verticale d'Ardèche entre l'entrée et le fond, ça nous positionne aussi sous le niveau de la mer.
Philippe:' Pour la description, le puits reste similaire a ce que vous avez vu d'en haut. la visi est moyenne, cad 3 a 4 m, mais vu les dimensions cela empêche de se rendre compte exactement des dimensions du tube. je suis parti plutôt vers la lame EST qui sépare les 2 puits, sans voir celui ci. Il y a donc 2 puits parallèles avec sans doute des interconnections. J'ai dans la tête un puits qui ressemble a noel de - 40 a - 120, , et ca continue de descendre."
Sur le retour, Loïc, Samuel, Stéphane partent en tête avec les bouteilles, suivis de Judi et Pierre quelques minutes plus tard et Jérome, Noé et Philippe ferment la marche et font le détour pour aller voir la cadière. Les oreilles de celui qui porte le repas de Philippe doivent siffler car les barres déposées au Point chaud, à la base des puits par un petit poucet providentiel semblent avoir été appréciées.
Papotage de rigueur en surface, une petite bouteille de bulles, bonne soirée a tous et bon couvre feu.
Une belle sortie, une belle ambiance, une belle solidarité. Un chouette moment que cette première descente de bouteilles de plongée dans l'Aven de Noël.
Lundi 26 Octobre 2020
Sortie de dernière minute à l’initiative de Ben ne travaillant pas ce lundi avec pour objectif de la topo et un peu de gratouille dans les talus d’argile de la galerie du zèbre (je précise que la commission étymologie des explorateurs du réseau V n’a pas encore validé ce nom).
On attaque la descente de Noël à 9h30 et en moins de 1h30 nous arrivons au point chaud où nous faisons une halte afin de récupérer la binette.
Nous avançons jusqu’au carrefour tambour/lamines et sans grande surprise nous constatons que les taux de CO2 n’ont pas trop changé. 2,4 en bas du P90, 3,3 au lac percé et 2,8 au carrefour tambour/lamines. De là nous commençons la topo en direction de la cadière. Pause déjeuner juste avant le croisement qui mène à la galerie nord. Pause qui nous a permis de voir que nous avons oublié la binette au point chaud alors que nous nous sommes justement arrêtés au point chaud pour la récupérer. Bref, y’a des jours sans. Aller retour express pour Ben. Une trentaine de visée plus loin, nous nous arrêtons au carrefour de la galerie qui mène à la rivière. La topo se termine ici aujourd’hui pour faire place au deuxième objectif.
Arrivés devant la rivière, nous observons deux choses. Le courant d’air que l’on sentait jeudi encore n’est plus là et le niveau d’eau est monté d’environ 10-20 cm. Des traces laissent penser que quand l’Ardèche était au plus haut vendredi soir, la cadière a elle aussi dû monter encore un
peu plus durant les heures qui ont suivi le pic car certains talus d’argile ont été grignoté. Passage presque périlleux au départ pour remonter la rivière sans se mouiller les pieds, suivi d’un petit ramping
argileux au début de la galerie du zèbre avant d’arriver dans des volumes à taille humaine. Le bout de la galerie est complètement bouché par l’argile. Seule solution pour éviter de creuser, emprunter le shunt
en bas à gauche franchi par Quentin (#couillu) la dernière fois, et je dois l’admettre c’est plutôt étroit mais heureusement ponctuel. Sympa les copains d’envoyer un jeune spéléo en première là-dedans. De l’autre côté les dimensions de la galerie se réduisent rapidement et nous finissons par progresser accroupi sur un dépôt de très jolis galets en pierre (2 à 4cm de diamètre) de différentes couleurs parfaitement polis.
Environ 10m plus loin, nous buttons à nouveau devant un remplissage d’argile qui ne nous laisse aucune chance de suite à moins de creuser cette argile très compacte sur plusieurs mètres. Un petit départ rempli d’eau en contrebas à droite du remplissage serait peut être à revoir car la fois précédente d’après Quentin, il n’y avait pas d’eau.
retour, quelques mètres après les cheminées, on s’arrête à nouveau devant cet étrange départ en bas d’un lame de calcaire qui veille sur cette entrée telle un pont-levis à moitié fermé. Les collègues y ont
déjà mis la tête dedans mais sans y croire plus que ça. Je décide d’y aller tête en bas dans une position peu confortable pour voir si cela en vaut la peine. On aperçoit un vide derrière un petit laminoir d’un mètre de long et 25-30cm de haut presque aussi sévère que l’étroiture du shunt mais avec une lame devant qui rend le passage difficile. On poil vexé par le bout de première réaliser par Quentin la dernière fois et son aisance à franchir des étroitures, je me décide à y aller (#NoéestpluscouilluqueQuentin). Je me lance jambes en avant cette fois ci dans une posture dite “posture du cobra“ par les amateurs de yoga.
volume face à moi. Je m’avance pensant trouver au mieux une petite cheminée mais la surprise est de taille, il s’agit d’une faille
parallèle à celle se dirigeant vers la grande cheminée juste à côté. Je progresse facilement quelques mètres avant de retrouver une position accroupi suivie d’un court ramping dans de l’argile compacte puis une galerie de plusieurs mètres au sol calcaire d’environ 1,20m par 1,20m.
Après un virage à gauche cette modeste galerie est subitement coupée par un petit actif qui se perd à gauche et se remonte à droite. À partir de là s’ensuit un ramping interminable avec des dimensions beaucoup plus petites de 60cm de haut et de large, parfois un peu plus. La particularité de ce ramping est que l’on avance avec le surcreusement fait par l’eau entre nos jambes. Surcreusement de 20 à 30cm de large et 10 à 70cm de profondeur. Il y a même dans certains petits gours plusieurs dizaines de perles des cavernes bien blanches. Tout ça pour dire que j’ai rampé en remontant l’actif 10-15min avant de me décider à faire demi-tour sans en avoir fini, donc arrêt sur rien ! Grands gabarits s’abstenir, j’avançais en espérant pouvoir faire demi-tour plus loin mais les dimensions sont régulières et l’unique moyen de me retourner a été de glisser me jambes là où le surcreusement était le plus large. Ben commençait à s’inquiéter mais me revoilà 30min plus tard, la tête aussi rouge que ma combi d’avoir rampé tout ce temps.
modestie, comparé sa glissade avec celle de deux alpinistes décédés après qu’une plaque de neige soit partie sous leurs pieds dans la face nord de l’Eiger. Belle comparaison quand on pense que Ben, aurait pu lui dévisser d’une hauteur d’au moins 50cm et tomber dans autant d’eau.
Noé
Vendredi 18 Décembre 2020
Binôme: Mickael + Pierre
Notre objectif était de ne pas aller trop loin et de nous concentrer sur les escalades restantes avant le Carrefour avec la galerie Nord. Notre cible étant surtout celle où nous avions tous touché la calcite delitee avant de dire "Fo la faire celle là " située juste après le disque de dentelle.Finalement partant du point chaud nous avons bien inspecté le plafond et avons attaqué par là première qui nous à aguichee ...celle au niveau des blocs bien lavés, bien erodes. (signe Qui aurait du nous parler...)
Bref, Pierre s'y lance, nous passerons les épisodes de perte de boulon, sangle, dynema, dégaine... Soit La reprise rime avec maladresse où alors c'est génétique...
Au fil dès 8m pratiqué le conduit de gauche à commencé un petit crachou Qui s'est fini en jolie douche, heureusement la montée était presque au sec. Arrêt sur cheminée de 1m de diamètre totalement arrosée. Pierre n'a pas voulu s'y engager mais Mîck au retour à confirmé en y allant que Sans Là crue ca remonte...à revoir à sec,
Amusant de vivre cette montée en crue et direct.
Entre temps Mîck à vu passer et repasser Noé et Quentin Qui étaient en balade...ils vous diront tout...
Direction la cheminee à droite du disque de dentelle, Mick attaque, et après 6m se retrouve au pieds de du conduit vertical. Il regarde vers le haut et envisage d'arrêter ("une cheminee bouchée comme j'en ai vu plein d'autres")
On est là on la fini, un peu de jonglage avec les AN dans les draperies et hop le voilà en haut avec 3 goujon seulement.
La haut, la coulée bouche presque le conduit remontant en laissant un trou dé 25cm De diamètre. Derrière c'est noir et aussi grand soit environ, 2m de diamètre... Corde en place, à revoir avec une perche et caméra où àvec des éléments percutants...
Pierre monte voir et juste au moment de redescendre c'est lè trou au dessus de la dentelle qui commence à pleurer.... Second passage en mode crue observé...
Il est 14h Mîck trépigne pour aller au siphon nord, Pierre un peu moins... À 3.3 pourcent...
Nous y allons tranquillement en observant toutes les remontées à la scurion.
L'eau dans le grand sillon Qui coupe la galerie Nord De façon transversale s'engouffre dans une faille étroite mais avec un certaine résonance.
Puis nous rencontrons Ben et Quentin sur lè retour. Mick file au siphon, et Pierre amorce le retour.
Deux petites scènes filmées sur lè retour, Puis au lac percé c'est douche obligatoire pour tout le monde...l'eau à forci c'est plus que rafraîchissant... Et ca invite a remonter Sans trop De pause... Sauf Pierre Qui en fait une à chaque brassée Du P.90 pour bloquer là gâchette de Son croll.
À la sortie des bulles nous attendent. Merci Maud et Ben...
Trinôme Pierrot, Ben et Maud :
Notre objectif à nous, c'était l'ambitieux (trop... peut-être...)projet d'équipement du côté gauche du siphon Nord.Une fois les enfants déposés à l'école, nous nous hâtons donc avec Benoît de retrouver le fameux détenteur du gasoil trophy 2019, parti intelligemment avec le premier binôme Pierre/Mick, nous laissant la joie de tirer nos trois kits à deux dans le boyauminoir !
L'atmosphère bien , bien gazée,nous impose le rythme de nos pas et de nos souffles...
Une fois notre repas avalé au camp de base, nous rejoignons le siphon Nord car du boulot nous attend...
Ambiance sonore garantie ! Il y a tellement d'eaux de ruissellement qu'on se croirait à l'extérieur sous la pluie !
Comme la légende le raconte déjà si bien, le syphon des dessous de Noël est vraiment magnifique !
Pierrot s'équipe sous l'œil de la caméra de Benoît et commence la première partie de la main-courante :
Il grimpe tel lombric, un talus d'argile bien bien glaiseux et glissant (en témoigne les images d'archives ! ). Là, une belle future escalade nous fait bien saliver, mais ce sera pour plus tard... Pierre s'avance jusqu'à voir derrière une première lame rocheuse : rien de special à part une coulée argileuse qui complique l'équipement de la main courante... Pierrot me laisse gentiment prendre la suite : ''euh... Vous êtes vraiment sûrs de vouloir y aller là ? Il nous faudrait plutôt un bateau pneumatique !''
Je descends de quelques mètres et essaye laborieusement et lentement d'équiper la suite. Mes deux pieds pendouillants dans le vide la plupart du temps... Rappelez-moi pourquoi on n'a pas pris d'étrier ?!
Bref, il reste du boulot...
Pendant ce temps Benoît est passé par la droite du siphon et a descendu un boyau vertical avec Quentin en utilisant l'argile comme ancre et Noé qu tenait la corde au cas ou... Mais rien en bas de ce boyau de 5m mis à part un remplissage d'argile.
Ensuite retour en arrière pour tout le monde et épisodes humides au lac percé
Binome Noé + Quentin :
A VENIR
Mercredi 23 Décembre 2020
Christian, Mickael, Noé, Stéphane G
Cr sortie photo Noé, mick, christian
équipement Pascal / stef :
Première incursion dans noel pour pascal. Descente à 8h30 et visite jusqu’au point chaud en compagnie de stef. Gaz à 3%, en cours de route, rééquipement de la verticale du lac percé en mode hors crue. Sortie vers 18h.
Vendredi 31 Décembre 2020 (Italiens TOPO-PHOTO)
Participants : Michel Bozon, Anne Cholin, Maud Faverjon, Marc Faverjon
Le rendez vous était fixé à 8h à l’entrée du Noel. Il neigeote. Avant 9h nous sommes déjà tous au chaud dans l’aven. Nous descendons avec le matériel pour équiper jusqu’à -120 m mais l’abandonnons vite voyant qu’il y a déjà deux cordes en place. En mettre une troisième n’est pas le top pour les nœuds !
Nous filons vers le réseau inférieur, descendons les puits de jonction et nous engageons dans le boyau de la galerie des captures.
Nous parcourons alors la galerie des Captures puis la galerie du Tambour en prenant des notes de dessin sur le canevas topo que nous avons imprimé ad hoc. Nous allons ensuite voir le siphon de jonction avec le réseau de la Crypte puis la rivière de la Cadière en poursuivant notre travail de notes topo. La rivière de la Cadière débite une petite centaine de litres par seconde. Il y a énormément de bestiole sur les berges. Nous faisons quelques photos de la rivière active au niveau de la confluence.
Sortie de la cavité vers 20h sous une pluie fine, just in time pour le réveillon .
On
sentait le CO2 au niveau de la galerie inférieure et dans la galerie
Nord en amont du P6. La circulation d’air était bonne dans la galerie
des Captures, la galerie du Tambour et rivière de la Cadière sans doute
grâce au mouvements de la rivière. Aucun courant d’air n’était par
contre sensible dans la galerie Nord. Nous en avions noté un lors de
notre visite précédente en période estivale.
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