Lozère dimanche 5, lundi 6, mardi 7 août
Présents : Maud, Ben, Mickaël et Noé
Départ dimanche matin à 8h avec 2 voitures car Maud reprend le travail lundi soir. Nous arrivons au camping de La Malène vers 11h pour s’installer.
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Vue sur La Malène |
Installation faite, nous dégustons un plat de pâtes et partons pour notre première cavité sur le plateau du Causse Méjean, l’Aven de Banicous dit Aven Boursicaut pour certain. Aucun problème pour trouver l’entrée mais mieux vaut avoir un véhicule avec une bonne garde au sol pour emprunter la piste qui mène à l’aven.
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on retend les longes avant la descente... |
On attaque, Ben commence à équiper, les puits s’enchainent bien et nous arrivons rapidement dans le beau P53 avec son lac au fond.
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puits d'entrée de Banicous |
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La vire du lac |
Après un passage en vire, nous arrivons dans une petite galerie avec en son point bas, une étroiture dans laquelle coule un bon filet d’eau. Ben passe l’étroiture en premier, on se trempe correctement et il descend le P14 encore plus arrosé.
Il remonte aussi tôt complètement trempé et après 2 secondes de concertation, on décide de prendre une douche au camping plutôt qu’à -150. La remontée se fait rapidement et la lumière du jour entrant dans le puits d’entrée, nous offre un joli spectacle. Sortie vers 19h, rangement et préparation du matériel pour le lendemain puis retour au camping. Arrivés au camping, on s’aperçoit qu’un orage est passé par là mais heureusement pour nous, notre voisin a mis à l’abri nos affaires.
Réveil à 7h lundi car une grosse journée nous attend. Petit déjeuner rapide et nous partons direction l’Abîme de Bramabiau dans le Gard à 1h de route du camping. Traversée aquatique facile mais soumise à une réglementation. (La traversée est soumise à autorisation. La seule contrainte est qu'il faut être licencié à la Fédération Française de Spéléologie pour avoir la permission d'y aller. Avant de faire la sortie, il faut prévenir quelques jours avant la sortie la personne qui se trouve à l'accueil de la visite touristique de la grotte tél : 04 67 82 60 78).
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la perte du bonheur |
On commence la traversée par la perte du Bonheur à quelques centaines de mètres de l’accueil du site, la progression est évidente mais le bas de néoprène conseillé car les passages en opposition sont nombreux si on veut éviter l’eau. Moins d’une heure de traversée et nous arrivons dans les parties aménagées. La sortie se fait entre les visiteurs et un sentier nous permet de remonter au parking en 20 minutes.
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petit bain dans la traversée |
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résurgence de Bramabiau |
Pause déjeuner au restaurant "l’Aven Gourmand" à Meyrueis, village où nous avons laissé le deuxième véhicule afin que Maud puisse aller bosser sans repasser au camping. Pas le temps de faire une sieste, nous repartons à trois maintenant avec Mick et Ben vers le Causse de Sauveterre pour descendre l’Aven de Corgnes. Après une heure de route et 20 minutes à chercher l’aven, nous pouvons enfin commencer. Belle entrée, un P91 magnifique mais un équipement pas simple. Il y a un nombre affolant de spits pas toujours bien placés et peu sont en bon état. On s’arrête en bas du P91 par manque de plaquettes et il faut bien dire que le resto du midi a bien émoussé notre détermination à aller plus loin.
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aven de Corgnes |
Remontée tranquille et comme la veille, une fois sorti, rangement et préparation du matériel pour le lendemain. Météo encore capricieuse en fin de journée. Alors que nous étions sous terre, un gros orage est passé au dessus du camping à La Malène mais cette fois ci et bien heureusement pour nous, le gérant du camping a creusé une belle tranchée autour de notre tente, ce qui nous a permis de dormir au sec.
Réveil mardi à 7h, petit déjeuner, pliage de tente trempée et retour à nouveau sur le plateau du Causse Méjean pour descendre l’Aven de Hures.
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d'avent'hures en courbat'hures, nous croisâmes Ben'hures sur la route de hures |
Accès facile depuis un parking au centre du village de Hures. 5 minutes de marche d’approche pour repérer l’entrée et le verdict tombe "c’est déjà équipé ! ". Commence alors un brainstorming ou plein de questions se bousculent dans nos têtes. Utiliser les cordes en place ? Est ce que quelqu’un va venir déséquiper dans la matinée ? Équiper par dessus ? Aller boire un coup dans le bar le plus proche ? L’option d’équiper par dessus est choisie. On prend nos 4 kits de cordes et Mick attaque l’équipement. Ça descend bien mais c’est pas toujours évident de doubler les puits. Nous arrivons à la salle Martel, continuons par le méandre dans lequel nous glissons plutôt bien et sans perdre de temps descendons le très beau puits de l’écho pour s’arrêter à la côte -205.
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dans l'aven de Hures |
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entrée aven de Hures |
Nous remontons rapidement et rejoignons l’extérieur vers 13h30. Retour direction Orgnac avec une pause goûter à Florac pour une arrivée avant 18h.
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