lundi 28 janvier 2019

Papet Marcel

CR Benoit PARAVEL

Présents : Noé, Benoit et Quentin
Direction le Papet Marcel à Bidon. Raf y travaillant, nous sommes allés y faire un petit tour. Mais quel trou étrange ! Très « acide » avec de magnifiques puits. Arrêt à -160 sans gaz ! TPST : 3h. Quentin commence à très bien se débrouiller sur corde !

samedi 26 janvier 2019

AG du CDS

La mairie de Bidon était remplie, du spéléo en veut tu en voilà, certains sujets un peu trop longuet pour mon fils alors on a fait un petit tour pour se faire une petite Mi-Temps. Plusieurs personnes du dpt partent à l'étranger, Gilbert notre gestionnaire de fichier passe encore un peu plus la main petit a petit. L'AG s'est terminée par un apéro et un petit repas au resto de St Remeze sans prétention mais dans la bonne humeur.

mardi 22 janvier 2019

aven du poisson

présents: Noé, Cédric et Mick

Cela faisait quelques temps que notre ami Cédric, propriétaire de l'aven du poisson à Le Garn, nous proposait de revenir visiter cet aven fermé depuis presque 30 ans! Beaucoup de légende autours de cet aven: arrêt sur rien, CO², bruit de rivière souterraine...
Nous voilà donc à 10h au bord du trou. L'imposante grille qui le referme est couverte de terre, cailloux et végétaux charriés lors de la dernière crue, l'entrée se situant au fond d'une combe. Il nous faudra presque une demi-heure pour la dégagée et faire sauter les cadenas...
Une fois les bords purgés, nous commençons l'équipement et apercevons une corde déjà en place, couverte de mousse. Cette dernière est inutilisable et sera d'ailleurs ressortie pour éviter toute confusion dans l'équipement. Voyant nos lumières disparaître dans la pénombre, notre ami Cédric (non spéléo) s'en ira vaquer à ses occupations professionnelles.
Assis sur la lèvre du puits, prés à me mettre dans le vide, ma sacoche d'équipement (pas fermée grrr..) se retourne, et nous voyons impuissant marteau, tamponnoir et amarrages (pas attachés grrr...) dévalés le puits d'entrée... Ça commence bien cette histoire!
Bon, nous ne perdons pas espoir et retrouvons finalement tamponnoir et amarrages quelques mètres plus bas, mais pas le marteau... Justement ce marteau, il m'aurait bien servi pour planter les deux gougeons du puits suivant, j'ai du me contenter d'un caillou trouvé sur place. Le trou est étroit sur 20m, c'est vraiment pas engageant, je crois que la seule chose qui me motive à ce point c'est de retrouvé ce fichu marteau. Un petit coup d’œil au CO²mètre, on est à 0,8% et on sent un net courant d'air, allez, je pousse un peu plus loin. Vers -30, ça change de gueule. Le puits s'évase pour atteindre 3m de diamètre. Je trouve deux vieilles plaquettes montées sur spits qui étonnamment se dévissent pas trop mal, un coup de taraud et je m'en ressert pou équiper la suite, Noé me rejoint alors.
Cette endroit parait être un point clé de la cavité, le courant d'air semble venir d'une lucarne latérale et des puits parallèles semblent atteignables par de courtes escalades.
 Alors que je poursuis ma descente, le CO²mètre s'affole. En l'espace de quelques mètres, il passe de 0,8 à 3,5%! La légende se confirme. Je vois encore sur 20m avant le fond du puits, je me dis que mon marteau est perdu pour toujours dans cette océan de CO²... Soudain ho miracle! en tournant la tête, que vois-je! au détour d'une lame, ce satané marteau venu ce coincé dans une niche! Content de cette retrouvaille, je l'attache fermement à mon baudrier. Vu le taux de gaz, nous décidons de faire demi-tour et d'aller chercher un peu d'air frais dehors.
Voilà, une cavité finalement plutôt intéressante, du courant d'air et un sauvetage de marteau réussi, affaire à suivre!

samedi 19 janvier 2019

Entrainement sur le portique du CREPS

Séance d'entrainement sur le portique du CREPS, 
 
Cordélia était là avec ses deux filles qui ont lu sagement sur leur plaid de pic-nic avant de se faire convaincre de faire quelques traversées en rase motte sur des mains courantes. Elle avait emmené Fred un de ses potes spéléo de temps en temps.. du Gard. Ellaïs à pratiqué jusqu’à ce que mort s'en suive montées et descente, et Patricia drivé par "SUPERJUDI" à dépassé ses petites appréhension pour remonter sur une corde. Pour ma part j'ai géré les sandwich et les croissant, les équipements et déséquipent de tout ce petit monde et Baptiste qui tournait en rond au sol...

samedi 12 janvier 2019

Week end spéléo sur le plateau d’Albion :

CR Benoit PARAVEL
Présents : Pierrot, Noé, Maud, Benoit, Annick, Christelle, et Gaspard
Un bon petit week end spéléo avec pour objectif 3 trous de plus de 150 m de profondeur. Départ le samedi matin et l’après midi, nous avons fait le premier puit de l’aven Jean Nouveau et ses 160m ! Puit broché donc rapide et facile à équiper. Descente et remontée. Un très beau puit qui donne envie de voir la suite du réseau. Samedi, nuit dans un air bnb très agréable !
Dimanche : Aven De Joly à coté de Saint Christol d’Albion, des petits puits successifs nous emmènent au magnifique couloir de la sublimation puis nous continuons les puits jusqu’au départ du méandre où nous faisons demi-tour. L’équipement sur spit est plus retord mais c’est très sympa ! Une bien belle cavité. A la sortie, après un bon petit repas en plein soleil, nous enchainons avec l’Aven Aubert, à 500 m à vol d’oiseau. Entrée dans une volière et hop nous équipons les magnifiques puits beaucoup plus larges que l’Aven de Joly, qui nous conduisent à moins 220 m à l’entrée du terrible méandre de l’Ankou. Départ à 19h pour regagner nos maisons sauf Pierre et Gaspard qui restent pour se faire du rab en début de semaine.

Le Juju, le Juju, le Julien!!!

levé de soleil sur les hauteurs de St Christol


Saint Christol d’Albion, dimanche 9h du matin, la trappe s’ouvre, 6 individus en sortent, heureux et repus, le visage et le corps marqués de cernes, de courbatures et de boue. Ils retrouvent leur camion jaune et se déséquipent en  partageant de nombreuses anecdotes. C’est en vêtement civils qu’ils pénètrent dans le gite de l’Aspa avant d’attaquer un brunch homérique composé de confitures, miel, café, thé brioche, beurre mais aussi pâtes au pesto et autres victuailles. Les estomacs pleins, nos héros des temps modernes se traînent ensuite jusqu’à leur douche, qu’ils découvrent froide. Les plus faibles préfèrent se glisser sales (et sales ils le sont assurément) dans leurs duvets. Quelques minutes plus tard, le sommeil les cueille, en témoigne les terribles ronflements qui s’échappent de la chambre 213. Mais quittons nos héros ici un moment et rebroussons chemin dans les arcanes du temps !

Bollène, vendredi soir 18h30, Benoit et Maud sont au volant de leur voiture, en retard, en direction du parking du Decathlon de Bollène où ils sont censés retrouver les complices de leur futur plan machiavélique.
18h31, quelques kilomètres plus loin, Stéphane, Mickaël, Noé et Pierre déambulent dans les rayons du supermarché de sport, leader européen de la polaire à 9,99 euros. Ils se faufilent de rayon en rayon à la recherche du dernier élément manquant à leur panier, les terribles purées lyophilisées Aptonia ! Le rayon trouvé, les féculents poudreux sont glissés dans le panier bleu (habile référence à un code couleur identique entre chaque magasin de la marque) et nos 4 malfrats se dirigent vers la caisse. La douloureuse réglée, ne reste plus qu’à franchir la porte coulissante automatique mais avant elle se dresse, tel un juge de paix, le portail automatique de détection des vols.
Mickaël s’engage alors d’un pas hésitant entre Charybde et Scylla et déclenche alors une suite d'événements désagréable allant du déclenchement de l’alarme à une fouille intégrale par le vigile du magasin. Dix minutes plus tard ils sont libérés par le personnel après avoir pu prouver leur innocence.
C’est au moment de leur libération qu’ils retrouvent Benoit et Maud. Une fois tous installés dans le spéléobus, la fine équipe se dirige vers Saint Christol d’Albion où le gite les attend. Le gite ET l’assemblée du CDS 84 qui se tient ce soir-là. Une autre terrible nouvelle se dresse en travers de leur chemin, la gardienne du refuge les informe que le radiateur de leur chambre ne fonctionne pas (ce qui fin décembre peut être préjudiciable) ! Qu’à cela ne tienne, la phalange ardéchoise compte dans ses rangs un être demi divin, moitié spéléo, moitié plombier, le terrible Stéphane qui se propose d’aider notre logeuse à réparer sa chaudière !
La réparation effectuée, les pâtes sont vite prêtes et nos nyctalopes préférés ne résistent pas au besoin irrésistible de se faire remarquer en posant leur marmite fumante sous un détecteur de fumée, ce qui ne manque pas de déclencher l’alarme à incendie et de ruiner la réunion du CDS …
Leur repas est également agrémenté d’une discussion avec un mutant de la spéléologie vauclusienne, auteur d’innombrables découvertes et un peu blasé par les kilomètres de première à parcourir tous les weekends. Il est d’ailleurs l’un des découvreurs de l’aven responsable de la venue de nos six ardéchois sur le plateau.
Quelques verres de rouge plus tard, les déjà moins vaillants spéléologues se glissent dans leur duvet avec un objectif réveil à 6 h 48 (consensus entre les différentes propositions des membres de la chambrée)
Samedi matin, 8 h et quelques minutes, le petit déjeuner est avalé, le spéléo bus chargé, sans coup férir le trou trouvé, ne reste plus qu’à pénétrer !

P50 de l'Aze

L’aven julien, car oui c’est son nom, avale donc nos valeureux amis qui aussitôt dévalent le puits d’entrée de ce magnifique réseau. Il est important qu’à ce point de ton récit tu saches cher lecteur que l’aven Julien est un nouvel accès au réseau des neiges, déjà constitué du magnifique souffleur et de l’aven des neiges.

belle galerie fossile vers -200




Donc des puits, des galeries fossiles, quelques reptations, des arrêts photos et quatre heure plus tard ils déjeuneront avant d’attaquer les ou plutôt le grand puits qui les mènera au fond. Et quel puits ! -32 ,-55,-70 et là, arrêt sur une trémie suspendue. Des blocs immenses viennent boucher un puits non moins immense. Pensée émue pour les découvreurs, qui ont dû avoir les fesses qui font bravo au moment de se lancer dans le puits sous la trémie ! Cette trémie, ils ont failli la rater faute de corde. Une sombre histoire de ganses trop longues. Il faudra toute l’astuce du sanglier des Cévennes pour parvenir à toucher le fond (du puits).



Pierrot au bout de sa vie...

dernier P50. On remarque les énormes blocs coincés au sommet!

Cet extraordinaire puits n’est finalement que l’introduction au superbe collecteur et à son non moins magnifique siphon amont.

les gasoileux devant le siphon amont

Mais c’est à l’aval que se cache la cerise sur le gâteau, un superbe puits de 65m qui leur fait s’écrier :
« Saperlipopette ! Imagine la cascade quand ça se met en charge ! »
Cette phrase restera assurément dans les anales de la spéléologie moderne
Mais cet aller-retour en bas du puits marquera également la fin de leur descente et le début de la mythique remontée

beau canyon avant le puits de l’hallucination


En effet, le plan était le suivant : déséquiper le maximum de l’aven, les explorations étant terminées pour quelques années. Nos adeptes de la clef de 13 et de 10 démontèrent donc tous les amarrages, plaquettes multimontis… et remontèrent cordes, filets et autres accessoires spéléologiques jusqu’au sommet des grands puits.
Ceci fait, ils retrouvèrent avec appétit leurs sublimes purées Aptonia, réservoir d’énergie pure qui leur permirent de remonter sans coup férir jusqu’au début de notre histoire !

petit moment farniente avant d'attaquer les puits

Mais laissons-les là, ces représentants de l’espèce Homo speléologicus. Ils reviendront sans doute hanter les pages de ce blog dans les prochains semaines…
A vous les studios

lundi 7 janvier 2019

Jonction Marteau-Faucille

CR Benoit Paravel
Direction Aven du Marteau et de la Faucille pour former à la remontée sur corde nos 3 nouvelles recrues, Quentin, Alexandre et Audrey. Formation de deux équipes :
Equipe 1 : Step G, Quentin, Maud. Objectif : Aven de la Faucille pour jonctionner avec le Marteau. Et… Objectif réalisé ! Après plusieurs avoir éliminé quelques blocs, Maud arrive à passer dans le trou et glisse dans l’Aven du Marteau !
Equipe 2 : Benoit, Pierrot, Alex, Alexandre et Audrey. Alex commence à équiper et Benoit et Pierrot encadrent nos Audrey et Alex qui se débrouillent bien sur corde ! Arrivés à moins 80, Benoit prend la suite de l’équipement et tombe lamentablement la tête la première contre la paroi. Il ressort la lèvre en sang direction le médecin (bilan 5 points et de grosses taches de sang dans l’Aven). Alex et Pierrot finissent l’équipement et emmènent Audrey et Alexandre en bas du Marteau. Sortie à plus de 21h après 10 h sous terre. Ils sortent malgré tout avec le sourire. Bravo à eux !