samedi 7 décembre 2019

des petits poussins qui grimpent ...

Regardez les nos p’tits zoiseaux tout fringuants, à peine sortis du nid que les v’la déjà à grimper aux murs …

Hier vendredi, petite séance d’initiation à l’escalade en artif pour nos jeunes padawans Maud, Noé et pierre B., entourés par maître Steph T. et son adjoint Stef G.

Ça s’est organisé comme ça sur le pouce … on refera car tout le monde s’est bien régalé même si on a eu un peu froid (ben oui, on était dehors et pas sous terre …)

Prochain coup, on fera même une petite formation à la topographie souterraine, on sait jamais, ça peut toujours servir … (en tout cas on espère !!)



mardi 22 octobre 2019

Saint Marcel

A la Découverte de Saint-Marcel : Partie 1 « Vive le Multiclub ! »

Ma première rencontre avec Saint-Marcel remonte à quelque mois, lors de la traversée Despeysse- St Marcel avec une bande de rigolo qui partagent chacune de mes aventures.
Mes premières impressions étaient assez simples, ça partait du « WAHOU » au très commun « c’est troooop beauuuuu » !
Des volumes gigantesques, des variations de couleurs, des concrétions parsemés (au premier regard), juste incroyabble…

Depuis, ça trotte dans ma tête, je dois y retourner ! J’achète le livre, j’ouvre la topo et que vois-je ? des réseaux à pertes de vues ! (Pleins d’étoiles dans les yeux !).
En parallèle j’ai la chance de rencontrer Gaëlle du club de Bidon (oui il y a un club là-bas !) et aussi secrétaire du CDS07. Après une discussion très spéléologuE sur les couleurs et la taille des Kits, elle me propose de m’accompagner dans le réseau 1 de saint Marcel en mode Rando pour me montrer les différents accès et petits secrets de saint marcel (Re étoile dans les yeux !).

Dimanche 20 octobre 2019 :
Et nous voici ! 4 spéléos de 4 Club différents ! Si ça ce n’est pas une sortie Interclub ! Allez on va se surnommer le multiclub parce que c’était trop sympa.
Nous avions donc :
-        Gaëlle du Club de Bidon
-        Yannick du Club d’Aubenas
-        Quentin du Club de Saint Marcel
-        Eloïse du (Merveilleux) Club du GASOIL (Orgnac, Issirac et Labastide de Virac).

On se retrouve à 9H06 (oui j’ai 6min de retard) devant l’entrée de Saint-Marcel et on descend jusqu’à l’entrée naturelle. On a de la chance il ne pleut pas malgré les alertes oranges prévues depuis des mois.
On s’habille léger, pas de baudrier, deux kits de 15 litres, alfred l’appareil photo et c’est parti.

On passera les 20 min devant le portail à essayer d’ouvrir le mauvais cadenas, et on s’engouffre sous l’œil vigilant et les nombreuses anecdotes de Gaëlle qui rend la cavité encore plus attrayante.
D’échelles en échelles, on passe la partie touristique en mode furtif et on ouvre grand les yeux, nous voilà dans le réseau 1 !
On vagabonde, on prend des photos, on prend le temps de bien tout observer, la nature est une mine de trésors secrets… et Gaëlle en connait pleins !
Soudain, un embranchement ! C’est au tours de Quentin de nous faire découvrir de belles choses …

Nous allons jusqu’à l’entrée du Réseau4, sur le pallier une multiplicité de mini-gours en cascade blancs. Une merveille. Derrière… l’abysse chaotique et vertigineux Réseau4 semble m’attirer dans ses profondeurs… mais ça sera une prochaine fois ! On a faim !

On retourne dans le réseau 1, on s’arrête pour manger et boire un bon café. On va pas se laisser aller hein ! Je suis à nouveau baignée dans les histoires Grottesques des clubs différends qui m’entourent. J’adore ça, notre activité est vraiment riche, il faut la partager !

Allez un dernier effort, une dernière échelle pour finir devant un joli puit qui sera la suite pour le réseau rouge etc… Encore un accès qui me tend ses bras ! Next time ! Il est temps de faire demi-tour, une bonne bière sous la pluie nous attend.

Le retour sera une belle épopée entre les tobbogans expliqués par Yannick, des wagons, des rails et une jolie rencontre avec un Murin ! La journée ne pouvait pas être mieux !

Un grand MERCI encore, une dernière question… A quand la suite ???

Elo







mardi 10 septembre 2019

samedi 24 août 2019

Autran en emporte le vent

Présents: Maud, Ben, Noé, Fabien, Pierre B et Mick


CR de Ben:
Un soir d’été, nous nous retrouvons chez Noé pour discuter de notre prochaine sortie, la traversée P40 Guiers Mort en Chartreuse. Mauvaise nouvelle, la sortie est prévue lundi mais lundi il pleut ! Il nous faut donc trouver un plan de secours. Les orages en montagne ce n’est pas ce qu’il y a de mieux quand on doit faire marche d’approche et réseaux humides.
Nous avons plusieurs critères : une cavité légendaire, une zone géographique avec peu de pluie le lundi et une organisation un peu chiadée. Après quelques palabres, nous choisissons Autran sur le plateau d’Albion !
Le président y est allé en 1998 du coup il a presque oublié les difficultés.
Ni une ni deux nous appelons le bon Fab à Saint Laurent du Pape et l’informons de notre projet. Au début il hurle, déroule ses arguments (Méandre horrible, eau, sorties de puits…) il a peur et cela se sent. Une fois ses arguments épuisés, il se met à pleurer, vaincu par notre enthousiasme.
L’objectif est simple : le camp des estrangers dans les amonts !

Nous voici donc le dimanche matin à préparer nos kits avant de partir sur Albion. Nous avons à équiper les premiers puits, le p11 du méandre, le p103 et le p40 qui suit. Après le siphon blanc, tout est équipé en fixe. 6 kits de matos en tout + le kit photo / secours et un kit miam.
Ça tombe bien nous sommes 6.
Nous retrouvons Fabien au camping municipal de Saint Christol. Il ne pleure plus mais nous menace encore : « vous verrez c’est affreux ! Vous allez pleurer dans le méandre ! » « Faut qu’on y aille on est déjà en retard ! On en sortira jamais vivants ! » … Il nous presse tellement que nous en oublions de mouiller les cordes.
14h nous sommes à l’entrée d’Autran et Fabien et moi commençons l’équipement. Les spits sont nombreux et nombreux sont les spits à être pourris. Nous alternons Spits et AF grâce au bon travail d’un spéléo qui nous a précédé armé d’un perforateur. Comble du raffinement, il a mis un petit point vert juste à côté de ses orifices pour les retrouver plus facilement.
Nous cherchons à poser les têtes de puits le plus haut possible pour se faciliter la sortie avec les kits.
Noé équipe avec le dernier kit la terrible tête de puits en T et nous allons déposer les 3 derniers kits d’équipement et le kit miam au début du méandre. Finalement j’en remonte un histoire d’ajouter des cordes car la fiche d’équipement que nous avons utilisé le matin même pour enkitter n’est plus à jour.
TPST : 5h

Retour au camping, rajout de cordes, plat de pâtes pantagruélique et dodo. Pierrot ne nous rejoindra finalement que le lendemain matin à 8h. Nous décidons de faire deux équipes pour le lendemain, Noé, Fabien et moi départ à 8 h pour aller équiper le p103 et le p40 et la seconde équipe Maud Mick et Pierrot départ à 9h.
8h30 nous rentrons dans la cavité et glissons sur nos cordes. En une demi-heure nous sommes à l’entrée du méandre tant attendu. On lit la peur dans les yeux de Fabien, ses souvenirs de l’an passé sont vivaces. Finalement en moins d’une heure avec un kit chacun nous sommes de l’autre côté du méandre après avoir équipé le p11. « Finalement ça passe facile ce méandre Fab ! » « Ouai ben vous verrez à la remontée ! »
Noé se lance dans l’équipement du p103, (comptez une C30 pour l’équipement de la MC puis 140 m de cordes pour le p103). Son équipement est nickel. Nous sommes rejoints par la seconde équipe toute fraîche en haut du P103. Le puits est superbe et très bien fractionné (attention le frac juste après le ressaut, prévoir des sangles ou dyneema, les points sont hauts et ça frotte si le nœud n’est pas dans le vide).
Nous sommes bien aidés par le très faible étiage. Le puits est presque à sec. Une fois arrivés en bas, petite remontée équipée de 4 m puis un beau méandre avant un très esthétique puits de 40m (fractionné à peu près à la moitié).
On trouve sans soucis la main courante en place qui nous emmène dans les galeries fossiles qui mènent au siphon. Pause miam où nous découvrons le pouvoir de l’huile ! En effet peut être que mettre tous nos ziplocks chargés de salade de riz au thon dans un sac étanche et s’assoir sur le kit (n’est-ce pas Maud) n’était pas la meilleure idée…
Au final nous sommes bons pour manger notre salade (très compacte au demeurant) les gants pleins d’huile…
Petite remontée de 2 m équipée et nous trouvons le fil d’Ariane du siphon ! Le siphon est frais mais il se passe sans problèmes avec de l’eau juste à mi-cuisse. Deux puits équipés en fixe et nous arrivons enfin dans la magnifique rivière, un mini Gournier à 400 m sous terre ! Sa remontée est facile bien aidée en cela par le très bon équipement en fixe. Nous cherchons un moment le shunt avant de le trouver et de remonter le méandre des oursins sur deux cents mètres. Encore un ou deux ressauts et nous arrivons en bas de vol de nuit.
Quelle taille !
Finalement le puits se remonte assez facilement tout est contre paroi avec des longueurs raisonnables entre les points. Arrivé à une quinzaine de mètres du haut du puits, une main courante plein gaz permet de rejoindre la goulotte et deux dernières longueurs nous séparent de la galerie suspendue au-dessus du puits. Encore quelques mètres et nous voilà au bivouac du camp des estrangers ! Nous allons fouiner un peu dans les amonts et les avals et il est l’heure de repartir.
Fabien commence déjà à raler en pensant au temps que l’on va mettre pour les photos (le même Fabien qui a partagé les dites photos moins de 2 min après leur publication !)
On redescend tranquillement en ponctuant notre retour de pauses photos.
Pour calmer le Fabien (dont le stress augmente à vue d’œil à l’approche du méandre) nous séparons le groupe en 2, Fab Maud et le président remontent le kit bouffe et le kit photo. Pierrot déséquipe et Noé et moi nous répartissons pour se charger des kits au fur et à mesure.
La remontée se passe assez tranquillement. Arrivé en haut du p103 je me charge du kit du fond (une bonne enclume) et c’est partit pour la remontée du méandre et puuuuuttttaaaaiiiinnnn ! C’est pas la même blague qu’à l’aller, le méandre est remontant avec des petites marches merdiques. Je le remonte seul, avec personne avec qui discuter… Le temps parait long… Finalement je rejoints enfin les autre à la fin du méandre et nous attendons Noé et Pierrot qui arrivent rapidement.
Les derniers puits sont bien merdiques avec deux kits. Nous nous séparons à nouveau en deux équipes de trois et pouvons compter sur Pierrot Noé et Mick pour nous donner les enclumes ! Nous sortons heureux à 4 heures du matin, direction le camping pour un repos bien mérité !


TPST : dans ces eaux-là !  


CR de Mick:

Dimanche 11 août, il est 13h00 quand Maud, Ben, Noé et moi arrivons au camping du Seuil à St Christol d'Albion. Nous y retrouvons Fabien dit "le Fab". Ce dernier remet en cause la préparation des kits, avec pour preuve une fiche d'équipement récente comportant d'importants écarts de longueur de corde. Discussion, réflexion, tergiversations, conciliabule. Un échec nous ferait passer pour des aliborons. La décision est prise... On assure  le coup et on refait les kits!
Tout juste le temps d'installer le campement que la fine équipe prend la direction de l'entrée d'Autran. Accompagnés d'une palanquée de kits, nous équipons les puits d'entrée. Le but: gagner du temps pour le lendemain et la pointe jusqu'au camps des estrangers. Enchaînement d'étroitures, de rampings, de pincements pour finalement arriver au puits du triangle qui n'est ni isocèle,  ni équilatéral mais simplement merdique. Une bizarrerie de la nature qui devrait faire connaissance avec la pentrite. 3h et 400m de corde plus tard, nous voilà enfin à -100. Oui oui vous lisez bien, 400m de nouilles pour arriver seulement à -100! Rapide retour à vide, nous regagnons le camping pile poil a l'heure de l'apéro pour nous délecter d'une bière rafraîchissante et d'un calorifique plat de pâtes.

Lundi 12 août, 7h, le réveil sonne. S'en suit un copieux petit dèj. Une heure plus tard, une première fournée de spéléos composée de Fab, Ben et Noé dit "Noé" se lancent à la poursuite de l'équipement commencé la veille. 
A 8h15, Maud et moi sommes rejoints par Pierre dit "Pierrot la lune". Cet homme de toute les sorties doit avoir un don d'ubiquité. Café, caca puis c'est au tour de la deuxième fournée de s'engager sous terre sur les coups de 9h. Le tant redouté et flexueux méandre de 700m est finalement vite avalé, les deux groupes se rejoignent au sommet du P103. Nous y retrouvons Ben, dit "la barre des Cévennes", comme il aime prétentieusement se surnommer. Le jeune homme nous confiera même avoir l'intention d'investir dans un triqueballe pour porter son lourd fardeau. Certains diront qu'il en fait beaucoup pour une simple badine... Bref, cesse de digression et revenons à nos moutons: dans le puits ça s' active. Nos equipeurs sont à la manœuvre. Tel des polatouches, ils s'élancent de spit en spit, d AN en AF et viendront à bout de l'équipement du monstre en deux heures... Ensuite ça enchaîne, re-meandre, P40, grosse galerie, pause bouffe. 

Parlons en de cette mémorable pause bouffe: pour changer de nos poutures lyophilisées habituelles, notre repas sera composé de salades de riz sous ziploc, conditionnés dans un sac étanche, lui même fourré dans un kit. Oui mais voilà! En haut P103, Maud se vautra de tout son être sur ce pouf improvisé, ce qui eu pour conséquence un éclatement en chaîne des poches de riz, avec hémorragie interne de mayo... un vrai carnage culinaire. Un moment qui restera gras(vé) dans nos mémoires. 

Une fois gras(tifié) de ce bon repas, nous poursuivons notre aventure vers le siphon blanc qui mouille à peine jusqu'à mi-cuisse. Enfin on arrive à l'actif, la plus belle partie du trou. On remonte les cascades "walking on the moon" , "Elisa" , fausse route du côté du shunt puis enfin on arrive au pied de "vol de nuit", majestueuse escalade de 125m de haut. L'équipement en place est plutôt bon. On termine même par une vertigineuse vire qui domine le vide. Au sommet, une courte galerie nous conduit au camp des estrangers, point d orgue de notre sortie. Le coin n'a rien de bucolique, on change les batteries,  on  mange un granny puis on tourne les talons. Sur le retour, j'en profite pour faire quelques photos, sous les huées de ses camarades pressés de ressortir:
- "bon ok ça va, j'me dépêche". 
Tout roule jusqu'au sommet du P103, ça se complique dans le méandre. Perspiration, ça hurle, ça jure, ça frotte, ça racle, ça cogne, ça saigne: 
-"Mais bordel, à l'aller ça passait comme un doigt à  la poste" 
-"heu non..."
-"comme une lettre dans le c*l"
-"heu non plus... " 
Bref, on a abhorré ce passage ! Et ce diabolique kit qui se coince sans cesse... 
A peine sortie de ce piège, rebelote. Quand y en a plus, y en a encore. 8 kits à sortir à 6, repasser le triangle iso-merdique et compagnie. Fab le philanthrope améliorera notre sort en se chargeant de deux sacs monstrueux.

Bientôt la délivrance, la sortie est proche, on sent l'air chaud extérieur caressé nos visages "exeunt, fiat luuuux!!!" Mais non. Il fait nuit... il est 4h du mat, nous venons de passer 20h dans les entrailles d'autran.

GASOIL: vous ne viendrez plus chez nous par hasard. 

photos:

camp des estrangers

camp des estrangers

cascade Elisa

cascade Elisa

P103

P103

P103

P103

post siphon blanc

vol de nuit

vol de nuit

vol de nuit

vol de nuit

base de vol de nuit

base de vol de nuit

walking on the moon

walking on the moon


dimanche 28 juillet 2019

scialet du trisou

11/07/2019
Équipiers: Laure, Fabien, Patrick et Pierrotlalune 

Entrée dans le trou à 11h.

Une fiche d'équipement qui date, qui semblait assez précise. Deux entrées distinctes, tentantes, des morphologies inconnues de tous ou presque car seul Patrick, l'ancien de l'équipe avait quelques souvenirs estompés d'une incursion 10 ans auparavant. Autant dire le niveau zéro pour tous. Le descriptif n'en dit pas long. 

Il était prévu que l'on soit 5, pour 7 kits à gérer en se divisant en deux équipes pour faire les scialets du Trisou et du Regard qui jonctionnent à -80.

On se retrouve à 4 finalement. On garde l'idée de la double équipe. Grossière erreur... Laure et moi-même partons donc avec 4 kits, dont trois enclumes difficiles à gérer. Les puits sont entrecoupés de méandres merdiques et difficiles à lire du côté du scialet du regard. Sachez qu'il faut éviter de se charger, c'est pas large ! 

Dans les méandres, il faut monter, descendre, faire passer les sacs qui coincent partout. Nous le paierons cher par 4h de temps perdu pour descendre jusqu'à la jonction -80m! Le temps ne nous a pourtant pas paru si long... 

L'équipe de Fab et Patrick ont suivi le meilleur itinéraire via le scialet du Trisou. Progression beaucoup plus facile. Ils nous ont mis 1h30 de trou ! Au bout de leurs kits vers -100m, l'inquiétude les gagne, et ils décident de désequiper, de revenir à notre rencontre pour checker ce qu'il se passe. On se croisera quelques mètres de galerie après la jonction où il est décidé de faire demi-tour car il est déjà 15h. 
Nous ressortiront à 17h du trou. 

Sur la topo, les puits du scialet du regard semblent larges, et la progression facile. Faute de s'être suffisamment renseigné, on s'est fait avoir. Beaucoup de route pour pas grand chose. L'équipement mériterait d'être revu car ancien, vieillissant et mal placé... Il manque sur la topo des cordes sur certaines mains courantes qui sont exposées. Méfiance ! 

Trou à refaire, car c'est quand-même pas pire comme cavité. Mais ça arrose quelques peu. 

Penser à bien prendre les cordes indiquées comme facultatives ainsi qu'une paire de cordes de secours d'au moins 20m pour les MC ainsi que des AN et des spits car certaines choses sont à revoir. Prévoir 3 à 5 m de cordes en plus sur chaque longueurs indiquées car des spits ont été rajoutés entre temps. 

A bientôt sous terre 🌚

lundi 8 juillet 2019

aven de la caze

Équipe: Laure, Noé et Pierrot 🌚 

Le causse Méjean, Lozère. 
En ces temps de chaleur que faire ?
On ira sous terre avec une conviction de fer. 

Le trou n'a pas été trop difficile à trouver. Marche d'approche un peu en pente raide en descente à l'allée.

Nous sommes arrivés tard près du trou, 14h, la faute à moi, besoin de dévaliser Cevennes évasion à Florac pour du matos qui nous aura été bien utile sous terre ce jour là. Puis le temps d'aller à St Pierre des Tripiers depuis Florac, d'enkiter, faire le point  sur le matos de chacun, manger, etc...

L'entrée du trou est en contrebas, non loin du fond d'un ravin temporaire. Laure est leader. Elle équipe les 3/4 de la progression. C'est une petite entrée qui débouche direct sur un joli P41 fractionné en 1 fois. J'entre en dernier. 

Noé au frac à -20, Laure est en bas qui fait du chocolat. J'ai l'épaule calée sur un ensemble de stalactites massives et solides. Et à ma grande surprise, l'une d'entre elles qui faisait la taille d'un avant bras se décroche soudainement. 

 NOM DE DIEU, CAILLOUUUUUU !!! 😵😵😵

Un temps de silence, de gros frissons dans le dos, le pavé est tombé en parallèle de Noé, à filé à 1m50 de lui, et Laure a eu le temps de se mettre à couvert en recevant l'alerte de bon ton (j'ai crié sec). Par chance 🍀 on a pas eu de blessés 😰 

On a tapé ensuite sur tout ce qui paraissait louche. Inauguration de mon nouveau marteau. La progression est aisée avec de belles verticales intéressantes à équiper. 

Avant d'entamer la seconde partie, un méandre typique du Méjean, à l'Égyptienne en ramping saupoudré de flaques nous sourit. Heureusement, il ne dure pas. Le méandre s'ouvre dans un magnifique grand puits, qui s'enchaîne avec un autre. C'est large, c'est beau, on a quelques belles concrétions sous les plafonds. Peu de glaise, et pas de gaz !

Le temps tourne. Une fois au fond, on démonte, on remonte en 1h30 pour se sortir à 20h et quelques. Tout est mouillé dehors, l'orage est passé, on ressort à la fraîche, sans pluie ! 

On rentre chez Laure, on dekite, un plat de pattes, retour maison et au lit !

C'est un trou à refaire ! 

A bientôt sous terre 🌚 

Tpst 6h




jeudi 4 juillet 2019

Roche des fées n°1 et 2


Vendredi 14 juin - Stef, Ben, Gaby, Noé
Dimanche 16 juin - Lisa, Stef, Mick, Noé
Lundi 24 juin - Stef, Noé

Vendredi 14 juin, après une matinée de désob infructueuse près des 2 avens, Stef nous propose d’aller repérer 2 entrées proche de l’Ibie au départ du Razal. On se gare dans la première épingle d’où part un sentier bien marqué et sans trop de mal à l’aide du GPS, nous trouvons les 2 entrées rapidement. Il s’agit de 2 avens espacés d’une vingtaine de mètres mais qui ne communiquent pas. Faute de temps, on en reste là pour cette fois.

Dimanche 16 matin, nous retournons sur place pour cette fois-ci aller voir ce qu’il y a au fond. Stef et Lisa équipent la roche des fées n°2 pendant que Mick et moi descendons la n°1. La roche n°1 se descend facilement, c’est un simple puits de 30m qui donne sur une salle avec quelques départs sans suite. Le plus sympa c’est la faune qu’on a croisé au pied du puits, on se serait cru dans un vivarium. On a pu voir 3 salamandres, 2 crapauds, 2 couleuvres, un orvet et des squelettes de petits animaux. Une fois sorti, nous croisons Stef à l’extérieur qui voulait prendre nos cordes pour pouvoir descendre un peu plus loin dans la roche des fées n°2. Nous redescendons tous dans la n°2 afin d’aller jusqu’au siphon dont Judi nous a parlé. Nous enchaînons plusieurs petits puits d’une dizaine de mètres chacun sans difficulté. Arrivé en bas on peut voir dans une cloche, un nombre incalculable de griffades, étrangement au raz du sol. De là, part un boyaux étroit où l’on sent un fort courant d’air et nous arrivons sur un dernier ressaut qui donne dans une salle avec un beau siphon et le reste du réseau très joueur trouvé par le SCA et le CESAME. Après avoir pris un peu de gaz au siphon, nous ferons demi tour.

Lundi 24 juin après midi, Stef et moi retournons à la roche des fées n°2 pour confirmer les dires, car quand les niveaux d’eaux sont au plus bas une traversée est possible pour ressortir dans l’Ibie. De retour dans la salle du siphon (3,3% de CO2 au siphon qui se trouve en bas d’un plan incliné argileux), le jeu commence. Pas de topo mais un bon courant d’air à suivre et quelques cordes en place et amarrages facilitent nos choix pour s’orienter. Ça monte, ça descend, c’est ludique, on s’amuse bien jusqu’à ce qu’on perde le courant d’air. Après quelques minutes à chercher la suite, nous retrouvons le courant d’air dans un départ à droite d’une salle avec un sol sablonneux, dans laquelle on peut voir la corde d’une ancienne escalade. Plus on avance et plus ça se rétrécit, une corde à nœuds encore en place nous permet de franchir un dernier ressaut et nous finirons par ramper quelques mètres afin de terminer cette traversée.

mercredi 3 juillet 2019

Traversée rochas - midroï



Lundi 17 juin
Présents : Cordelia, Pierre et Noé

La traversée a été équipée par le CDS dans le cadre d’une sortie avec la section spéléo du collège de Vallon. C’est donc l’occasion pour Cordelia et Pierre qui ne connaissent pas la traversée, de faire cette classique sans trimballer de cordes, en emportant juste de quoi manger.
Nous nous retrouvons vers 10h45 au départ du bivouac de gournier et partons rapidement à l’aven rochas (15 min de marche d’approche). Juste après le premier puits, n’étant pas pressé, nous décidons d’aller faire un tour dans la galerie de l’ours. Belle galerie, joliment concrétionnée mais avec un sol bien gras et un peu de gaz. L’équipement en place est au top, la descente se poursuit sans problème et nous arrivons vite à la jonction rochas/midroï. Il est déjà l’heure de se restaurer mais nous préférons attendre d’être au bord de l’Ardèche pour faire une pause. Les voûtes mouillantes à la jonction se passent sans difficulté même s’il y a toujours un peu d’eau dans la première.
Nous voilà enfin du côté midroï et son magnifique réseau. Heureusement que Pierre a pris avec lui un descriptif car ma mémoire n’est pas bonne et j’ai fait faire une boucle à mes camarades. La progression est facile mais si on ne connaît pas ou qu’on se souvient plus, une topo et un descriptif sont conseillés pour éviter de tourner en rond. Une dernière main courante nous permet de franchir le lac et quelques dizaines de mètres plus loin, nous apercevons la sortie et le soleil, il est environ 14h30.
Un bain dans l’Ardèche afin de nettoyer le matériel, pique-nique au bord de l’eau et retour aux voitures (45 min pour remonter à la route).