dimanche 28 juillet 2019

scialet du trisou

11/07/2019
Équipiers: Laure, Fabien, Patrick et Pierrotlalune 

Entrée dans le trou à 11h.

Une fiche d'équipement qui date, qui semblait assez précise. Deux entrées distinctes, tentantes, des morphologies inconnues de tous ou presque car seul Patrick, l'ancien de l'équipe avait quelques souvenirs estompés d'une incursion 10 ans auparavant. Autant dire le niveau zéro pour tous. Le descriptif n'en dit pas long. 

Il était prévu que l'on soit 5, pour 7 kits à gérer en se divisant en deux équipes pour faire les scialets du Trisou et du Regard qui jonctionnent à -80.

On se retrouve à 4 finalement. On garde l'idée de la double équipe. Grossière erreur... Laure et moi-même partons donc avec 4 kits, dont trois enclumes difficiles à gérer. Les puits sont entrecoupés de méandres merdiques et difficiles à lire du côté du scialet du regard. Sachez qu'il faut éviter de se charger, c'est pas large ! 

Dans les méandres, il faut monter, descendre, faire passer les sacs qui coincent partout. Nous le paierons cher par 4h de temps perdu pour descendre jusqu'à la jonction -80m! Le temps ne nous a pourtant pas paru si long... 

L'équipe de Fab et Patrick ont suivi le meilleur itinéraire via le scialet du Trisou. Progression beaucoup plus facile. Ils nous ont mis 1h30 de trou ! Au bout de leurs kits vers -100m, l'inquiétude les gagne, et ils décident de désequiper, de revenir à notre rencontre pour checker ce qu'il se passe. On se croisera quelques mètres de galerie après la jonction où il est décidé de faire demi-tour car il est déjà 15h. 
Nous ressortiront à 17h du trou. 

Sur la topo, les puits du scialet du regard semblent larges, et la progression facile. Faute de s'être suffisamment renseigné, on s'est fait avoir. Beaucoup de route pour pas grand chose. L'équipement mériterait d'être revu car ancien, vieillissant et mal placé... Il manque sur la topo des cordes sur certaines mains courantes qui sont exposées. Méfiance ! 

Trou à refaire, car c'est quand-même pas pire comme cavité. Mais ça arrose quelques peu. 

Penser à bien prendre les cordes indiquées comme facultatives ainsi qu'une paire de cordes de secours d'au moins 20m pour les MC ainsi que des AN et des spits car certaines choses sont à revoir. Prévoir 3 à 5 m de cordes en plus sur chaque longueurs indiquées car des spits ont été rajoutés entre temps. 

A bientôt sous terre 🌚

lundi 8 juillet 2019

aven de la caze

Équipe: Laure, Noé et Pierrot 🌚 

Le causse Méjean, Lozère. 
En ces temps de chaleur que faire ?
On ira sous terre avec une conviction de fer. 

Le trou n'a pas été trop difficile à trouver. Marche d'approche un peu en pente raide en descente à l'allée.

Nous sommes arrivés tard près du trou, 14h, la faute à moi, besoin de dévaliser Cevennes évasion à Florac pour du matos qui nous aura été bien utile sous terre ce jour là. Puis le temps d'aller à St Pierre des Tripiers depuis Florac, d'enkiter, faire le point  sur le matos de chacun, manger, etc...

L'entrée du trou est en contrebas, non loin du fond d'un ravin temporaire. Laure est leader. Elle équipe les 3/4 de la progression. C'est une petite entrée qui débouche direct sur un joli P41 fractionné en 1 fois. J'entre en dernier. 

Noé au frac à -20, Laure est en bas qui fait du chocolat. J'ai l'épaule calée sur un ensemble de stalactites massives et solides. Et à ma grande surprise, l'une d'entre elles qui faisait la taille d'un avant bras se décroche soudainement. 

 NOM DE DIEU, CAILLOUUUUUU !!! 😵😵😵

Un temps de silence, de gros frissons dans le dos, le pavé est tombé en parallèle de Noé, à filé à 1m50 de lui, et Laure a eu le temps de se mettre à couvert en recevant l'alerte de bon ton (j'ai crié sec). Par chance 🍀 on a pas eu de blessés 😰 

On a tapé ensuite sur tout ce qui paraissait louche. Inauguration de mon nouveau marteau. La progression est aisée avec de belles verticales intéressantes à équiper. 

Avant d'entamer la seconde partie, un méandre typique du Méjean, à l'Égyptienne en ramping saupoudré de flaques nous sourit. Heureusement, il ne dure pas. Le méandre s'ouvre dans un magnifique grand puits, qui s'enchaîne avec un autre. C'est large, c'est beau, on a quelques belles concrétions sous les plafonds. Peu de glaise, et pas de gaz !

Le temps tourne. Une fois au fond, on démonte, on remonte en 1h30 pour se sortir à 20h et quelques. Tout est mouillé dehors, l'orage est passé, on ressort à la fraîche, sans pluie ! 

On rentre chez Laure, on dekite, un plat de pattes, retour maison et au lit !

C'est un trou à refaire ! 

A bientôt sous terre 🌚 

Tpst 6h




jeudi 4 juillet 2019

Roche des fées n°1 et 2


Vendredi 14 juin - Stef, Ben, Gaby, Noé
Dimanche 16 juin - Lisa, Stef, Mick, Noé
Lundi 24 juin - Stef, Noé

Vendredi 14 juin, après une matinée de désob infructueuse près des 2 avens, Stef nous propose d’aller repérer 2 entrées proche de l’Ibie au départ du Razal. On se gare dans la première épingle d’où part un sentier bien marqué et sans trop de mal à l’aide du GPS, nous trouvons les 2 entrées rapidement. Il s’agit de 2 avens espacés d’une vingtaine de mètres mais qui ne communiquent pas. Faute de temps, on en reste là pour cette fois.

Dimanche 16 matin, nous retournons sur place pour cette fois-ci aller voir ce qu’il y a au fond. Stef et Lisa équipent la roche des fées n°2 pendant que Mick et moi descendons la n°1. La roche n°1 se descend facilement, c’est un simple puits de 30m qui donne sur une salle avec quelques départs sans suite. Le plus sympa c’est la faune qu’on a croisé au pied du puits, on se serait cru dans un vivarium. On a pu voir 3 salamandres, 2 crapauds, 2 couleuvres, un orvet et des squelettes de petits animaux. Une fois sorti, nous croisons Stef à l’extérieur qui voulait prendre nos cordes pour pouvoir descendre un peu plus loin dans la roche des fées n°2. Nous redescendons tous dans la n°2 afin d’aller jusqu’au siphon dont Judi nous a parlé. Nous enchaînons plusieurs petits puits d’une dizaine de mètres chacun sans difficulté. Arrivé en bas on peut voir dans une cloche, un nombre incalculable de griffades, étrangement au raz du sol. De là, part un boyaux étroit où l’on sent un fort courant d’air et nous arrivons sur un dernier ressaut qui donne dans une salle avec un beau siphon et le reste du réseau très joueur trouvé par le SCA et le CESAME. Après avoir pris un peu de gaz au siphon, nous ferons demi tour.

Lundi 24 juin après midi, Stef et moi retournons à la roche des fées n°2 pour confirmer les dires, car quand les niveaux d’eaux sont au plus bas une traversée est possible pour ressortir dans l’Ibie. De retour dans la salle du siphon (3,3% de CO2 au siphon qui se trouve en bas d’un plan incliné argileux), le jeu commence. Pas de topo mais un bon courant d’air à suivre et quelques cordes en place et amarrages facilitent nos choix pour s’orienter. Ça monte, ça descend, c’est ludique, on s’amuse bien jusqu’à ce qu’on perde le courant d’air. Après quelques minutes à chercher la suite, nous retrouvons le courant d’air dans un départ à droite d’une salle avec un sol sablonneux, dans laquelle on peut voir la corde d’une ancienne escalade. Plus on avance et plus ça se rétrécit, une corde à nœuds encore en place nous permet de franchir un dernier ressaut et nous finirons par ramper quelques mètres afin de terminer cette traversée.

mercredi 3 juillet 2019

Traversée rochas - midroï



Lundi 17 juin
Présents : Cordelia, Pierre et Noé

La traversée a été équipée par le CDS dans le cadre d’une sortie avec la section spéléo du collège de Vallon. C’est donc l’occasion pour Cordelia et Pierre qui ne connaissent pas la traversée, de faire cette classique sans trimballer de cordes, en emportant juste de quoi manger.
Nous nous retrouvons vers 10h45 au départ du bivouac de gournier et partons rapidement à l’aven rochas (15 min de marche d’approche). Juste après le premier puits, n’étant pas pressé, nous décidons d’aller faire un tour dans la galerie de l’ours. Belle galerie, joliment concrétionnée mais avec un sol bien gras et un peu de gaz. L’équipement en place est au top, la descente se poursuit sans problème et nous arrivons vite à la jonction rochas/midroï. Il est déjà l’heure de se restaurer mais nous préférons attendre d’être au bord de l’Ardèche pour faire une pause. Les voûtes mouillantes à la jonction se passent sans difficulté même s’il y a toujours un peu d’eau dans la première.
Nous voilà enfin du côté midroï et son magnifique réseau. Heureusement que Pierre a pris avec lui un descriptif car ma mémoire n’est pas bonne et j’ai fait faire une boucle à mes camarades. La progression est facile mais si on ne connaît pas ou qu’on se souvient plus, une topo et un descriptif sont conseillés pour éviter de tourner en rond. Une dernière main courante nous permet de franchir le lac et quelques dizaines de mètres plus loin, nous apercevons la sortie et le soleil, il est environ 14h30.
Un bain dans l’Ardèche afin de nettoyer le matériel, pique-nique au bord de l’eau et retour aux voitures (45 min pour remonter à la route).