Le 24 août 2020, rendez-vous pour Quentin, Noé, Benoit et moi (Audrey) vers 19h30 à la premièreaire d’arrêt entre la Grotte Chauvet 2 et Vallon Pont d’Arc, direction Vallon.Tout le monde s’équipe et c’est parti pour une marche d’approche d’environ 30 secondes. N’ayantpersonnellement pas fait de sortie depuis des mois, il est décidé que Benoit équipe, que je suive, Noéderrière pour me surveiller et Quentin ferme la marche. J’ai la charge du détecteur de CO2 à regarderrégulièrement.Tout commence bien, Benoit commence à équiper et à descendre. Pendant ce temps je révise unpeu. Sentant que ça va être long avant qu’il puisse commencer quoi que ce soit, Quentin va chercherses clopes. Il doit être devin, parce que dans le premier puit, les témoins ont pu entendre unedébutante dire en descendant « oh les jolies concrétions ! Et merde !... Je suis descendue tropbas ! ». Avec toute la patience du monde, Noé me guide pendant mon combat avec le col de cygnequi a dû durer longtemps. Assez longtemps pour que Benoit équipe, descende le second puit, ait desproblèmes de frontal et nous lance un appel pour savoir si on est toujours en vie. En remontantBenoit nous lance un « ça pu là-dedans ! ». Je pense à l’histoire du cadavre du chien (que nousn’avons pas croisé d’ailleurs) mais pas à ma respiration plus proche du bœuf asthmatique que del’humain. Erreur, Benoit est également essoufflée et me demande de regarder la valeur de CO2 :entre 4.36/4.50% après plusieurs mesures. Et c’est parti pour la remontée ! Qui m’a, soit dit enpassant, perçue bien plus facile que d’habitude.Entrée vers 20h, sortie vers 21h45 et Quentin avait déjà quitté sa combinaison. Le pauvre a suivi lespéripéties d’en haut s’en avoir pu descendre. La légende veut que ce soit la deuxième fois que l’avenlui refuse l’entrée. He will be back…
Audrey
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