présents: Noé, Cédric et Mick
Cela faisait quelques temps que notre ami Cédric, propriétaire de l'aven du poisson à Le Garn, nous proposait de revenir visiter cet aven fermé depuis presque 30 ans! Beaucoup de légende autours de cet aven: arrêt sur rien, CO², bruit de rivière souterraine...
Nous voilà donc à 10h au bord du trou. L'imposante grille qui le referme est couverte de terre, cailloux et végétaux charriés lors de la dernière crue, l'entrée se situant au fond d'une combe. Il nous faudra presque une demi-heure pour la dégagée et faire sauter les cadenas...
Une fois les bords purgés, nous commençons l'équipement et apercevons une corde déjà en place, couverte de mousse. Cette dernière est inutilisable et sera d'ailleurs ressortie pour éviter toute confusion dans l'équipement. Voyant nos lumières disparaître dans la pénombre, notre ami Cédric (non spéléo) s'en ira vaquer à ses occupations professionnelles.
Assis sur la lèvre du puits, prés à me mettre dans le vide, ma sacoche d'équipement (pas fermée grrr..) se retourne, et nous voyons impuissant marteau, tamponnoir et amarrages (pas attachés grrr...) dévalés le puits d'entrée... Ça commence bien cette histoire!
Bon, nous ne perdons pas espoir et retrouvons finalement tamponnoir et amarrages quelques mètres plus bas, mais pas le marteau... Justement ce marteau, il m'aurait bien servi pour planter les deux gougeons du puits suivant, j'ai du me contenter d'un caillou trouvé sur place. Le trou est étroit sur 20m, c'est vraiment pas engageant, je crois que la seule chose qui me motive à ce point c'est de retrouvé ce fichu marteau. Un petit coup d’œil au CO²mètre, on est à 0,8% et on sent un net courant d'air, allez, je pousse un peu plus loin. Vers -30, ça change de gueule. Le puits s'évase pour atteindre 3m de diamètre. Je trouve deux vieilles plaquettes montées sur spits qui étonnamment se dévissent pas trop mal, un coup de taraud et je m'en ressert pou équiper la suite, Noé me rejoint alors.
Cette endroit parait être un point clé de la cavité, le courant d'air semble venir d'une lucarne latérale et des puits parallèles semblent atteignables par de courtes escalades.
Alors que je poursuis ma descente, le CO²mètre s'affole. En l'espace de quelques mètres, il passe de 0,8 à 3,5%! La légende se confirme. Je vois encore sur 20m avant le fond du puits, je me dis que mon marteau est perdu pour toujours dans cette océan de CO²... Soudain ho miracle! en tournant la tête, que vois-je! au détour d'une lame, ce satané marteau venu ce coincé dans une niche! Content de cette retrouvaille, je l'attache fermement à mon baudrier. Vu le taux de gaz, nous décidons de faire demi-tour et d'aller chercher un peu d'air frais dehors.
Voilà, une cavité finalement plutôt intéressante, du courant d'air et un sauvetage de marteau réussi, affaire à suivre!
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