vendredi 30 mars 2018

Sorties de Mars

Dimanche 11 Mars
Sortie au Bidon avec Mick, Raph, Steph G
Direction le fond du fond ou ca deviens ingérable avec les déblais. Repérage d'une petite lucarne a 5 M avant le fond du puit dans le prolongement de la strate dure avec des cailloux qui filent derriere... début d ouverture. CO2 bien présent mais gerable  au ralenti. sauf au fond du fond.
Lundi 12 Mars
Sortie au Souchon avec Pierrot et Petit Pierre
Chargé avec le Perfo car les dernières info disaient que certains amarages nécessitaient d être doublés, au final c 'est juste le mono spit de départ qui mériterait un copain. Pierrot a l equipement nous avons profité de la ballade pour aller au fond, prendre notre dose de CO2. En remontant repérage de la Diaclase blanche qui est toute equipée de Broche c est propre. Malhereusement Pierre a mal compris l heure quand Pierre la lui a donné du coup remonté fissa apres le joli gours en base du P12 pour filer a l'école.
Jeudi 15 Mars
Sortie au Bidon, avec Raph et Pierre,
Après avoir sorti et purgé qques blocs, on passe la tete dans le puit qui s'est ouvert avec vue sur un p6 peut étre plus car avec certains rebonds les cailloux filent plus loin. seconde session d'ouverture de la lucarne la prochaine fois on passera. On en profite pour abréger la vie d'une aspérité du tunnel de descente car elle était casse C. comme beaucoup d autres...  Entrée sous une jolie douche depuis la buse. trempé toute la sortie, avec  deux spotsou on voit de l'eau passer. CO2 bien présent mais gérable au ralenti.
Lundi 19 Mars
Désob a la Grotte Ellaïs avec Papy et Pierre
PIerre en retard comme d'habitude, Papy a déja attaqué, objectif baisser le niveau du vernier terminus, on a decaissé environ 20 cm, pour bien faire il faut encore en eliminer 30.
La terre a été déblayée dans la premierre salette, il restera a la sortir avec les nombreux blocs. Petit a petit les blaireaux font leur nids... vraiment pas facile de cibler l'orientation generale a suivre. Nous avancons vers la ou ca passe entre les blocs mais pas de vue bien lointaine... environ 1.5m derriere un bloc qui nous embéte.
Soirée exténuée pour les deux acolites (je n'ai pas mis de L vous avez remarqués)  mais pas de symptomes de dioxyde de carbone, est ce le CO2 malgré tout, ou la poussiere inhalée ou, une dépense d'énergie suhumaine, un coup de froid... bref on ne saura jamais ! ! !

Mercredi 20 Mars
Sortie au Bidon avec Raph et Pierre
Raph est le premier arrivé au fond avec une jolie poignée de jurons qui résonnent alors sur la corde et je comprend que je serais le seul a pouvoir passer dans l'étroiture pour cette fois ci. Descente en première du P10 qui est suivi d'un P3 avec une étroiture a la base qui donne la vue sur un nouveau P?6-8? cylindrique de 1.8m environ. Ce verrou s ouvrira en une seule fois avec de bons arguments a prochain passage. Petit croquis ci joint.
SUITE APRES 10 J => Malgré une double ration de volonté, Raph, voit de nouveau un second terminus du Bidon. Fin de chantier pour quelques mois, années, probablement
Voila voila ! ! !

mardi 13 mars 2018

aven de l'aspirateur

Samedi 3 mars
Présents: Jean-Louis, Damien, Pierre B, Pierre G, Steph G et Mick

Quelques semaines plus tôt, Jean-Louis nous propose une visite de l'aven de l'aspirateur. On se met alors d'accord sur la date du samedi 3 mars. La veille, de fortes pluies tombées sur la neige de mercredi font craindre un remplissage du siphon temporaire... Tant pis, on tente quand même le coup!

Le jour J, la descente des puits se fait sans encombres et finalement, le fameux siphon temporaire se trouve à un niveau extrêmement bas... Tant mieux, on sera pas venu pour rien!

siphon temporaire



La progression dans la grotte est aisée, équipements en place confortables, pas d'étroitures (c'est bien aussi pas d'étroitures...). Le réseau ne manque pas d'intérêts, banquettes limites, pool fingers, chemins de bulles, concrétions en forme de téléphone mais rien à voir avec l'IPhone X, on dirait plutôt les vieux téléphones à cadran rotatif... Bref on en prend plein les yeux en profitant des explications avisées de Jean-Louis qui connaît parfaitement la cavité. Un grand merci à ce dernier pour la balade!





























jeudi 1 mars 2018

trou souffleur d'Albion

Le Souffleur, même pas peur !!!! (par Elo)



Distance : ?

Profondeur : -560 (on arrondit à -600 non ?)

Heure de départ/arrivées : 12h/3h

Temps passés sous terre : 15h






Il était une fois, cinq aventuriers, tous jeunes et beaux (inutile de le préciser), friands de sensations fortes et de découvertes.

Ils entendirent parler du « Souffleur » sur le majestueux plateau d’Albion dans le Vaucluse, un -600m avec compris dans le pack, un méandre de 200m nommé « L’ANKOU » (tadada…). Ils se concertèrent et décidèrent de se lancer dans cette incroyable aventure, riche d’expériences, de dangers, de rires et de pleurs (oui oui !).



Ils étaient donc cinq, (et ils le restèrent 😉) :

-        Notre président et coach bien aimé MICK

-        Son compagnon de cordée de toujours NOE (il y a une histoire pas claire avec Benoit, mais certaines histoires ne sont pas à divulguer …)

-        BENOIT le grand spécialiste des pâtes bolognaises qui a vaincu la grotte malgré la maladie qui le tiraillait

-        PIERRE dit Maïté dit le traitre voleur d’eau (nous expliquerons par la suite)

-        Enfin ELOÏSE qui a bien galéré à la remontée !



Les présentations étant faites, nous pouvons commencer !



Après s’être installés correctement, pris un petit gâteau et un café, nous décidons de nous diriger, frais et guilleret, vers l’accès du « Souffleur » qui se trouve dans la commune de Saint-Christol-D ’Albion au bord de la route qui monte à Lagarde-d’Apt, à l’intérieur même du village. L’entrée a été refaite artificiellement (avec de gros gros perfos) et se ferme par une plaque métallique.

Vers midi (pas pressé le GASOIL), nos aventuriers commencent la fabuleuse aventure du « Souffleur », cavité découverte en 1935, le 26 décembre précisément (et oui j’ai potassé…) suite à de très fortes pluies.

L'entrée!





FIRST PART : The beggining



Mick se lance dans l’équipement de la première partie, le reste de la grotte étant équipé en fixe hors-crue (un grand merci à Damien!).  Un premier petit puits, suivis de courtes désescalades nous permet d’atteindre sans trop d’encombres (une petite plaquette perdue par la grande spécialiste de la perte d’objet en spéléo, mais celle-ci a été vite retrouvée. ), nous arrivons au « Méandre des Absents » long de 150m. Nous avons appris à nos dépends qu’il était très difficile de passer ce Méandre par le bas. Nous ne reproduirons plus cette erreur.

Toujours motivée, l’équipe du GASOIL arrive sur le premier puits de 36m, (puits des « trois Agenors » ) suivi par un court Méandre (et oui encore…) puis d’une série de puits appelés « l’Anaconda » : P42, P35, P7, P28. C’est grand, jolie, sympathique, on est content. « jusque là , tout va bien… ».



En bas de l’Anaconda, on découvre une salle encombrée de gros blocs. Sous un des blocs, l’entrée du grand, vertigineux, effroyable, long (et j’en passe) « MEANDRES DE L’ANKOU ». Pierre dit Maïté, dit le voleur d’eau, l’a surnommé autrement, mais encore une fois cette information ne sera pas divulguée.



SECOND PART : The Death



Etymologiquement, (on voit qu’elle sort des études celle-là…mais vous allez voir on comprend pleins de trucs après !!!), « l’ANKU » se traduit par la « mort » (Retadada…) en protoceltique. Une légende bretonne est assez significative et à mon sens, bien choisi pour définir ce « passage ».



« On dépeint l'Ankou, tantôt comme un homme très grand et très maigre, les cheveux longs et blancs, la figure ombragée d'un large feutre; tantôt sous la forme d'un squelette drapé d'un linceul, et dont la tête vire sans cesse au haut de la colonne vertébrale, ainsi qu'une girouette autour de sa tige de fer, afin qu'il puisse embrasser d'un seul coup d'œil toute la région qu'il a mission de parcourir. 

Dans l'un et l'autre cas, il tient à la main une faux. Celle-ci diffère des faux ordinaires, en ce qu'elle a le tranchant tourné en dehors. Aussi l'Ankou ne la ramène-t-il pas à lui, quand il fauche; contrairement à ce que font les faucheurs de foin et les moissonneurs de blé, il la lance en avant. »



Voilà voilà…



Revenons à nos moutons, euh à nos spéléos ! Le Méandre est donc un passage entre les blocs au point le plus bas de la salle sur une distance de 250m. Des pièges sont présents le long du Méandre. Sans la sagesse de nos ainées (héhé) nous serions « tombés » dedans . Finalement, nous (pierre et élo) sommes descendus seulement d'une dizaine de mètres sur une corde surplombée d’un panneau à l’effigie d’une tête de mort… (sans commentaire). Il faut bien que jeunesse se fasse ! Nous arrivons finalement à la fin de ce calvaire au début du puits « Aymé ».



THIRD PART : The descent



Le puits Aymé est un Méandre Fossile sur les premiers mètres, profond de 64m et s’évase sur le retour de l’actif (j’ai encore fait du plagiat mais shut ! ). Peu rassurant par endroit, des étiquettes ont été déposées près de fissures qui laissent penser à un futur écroulement de la falaise. Evitons de trop s’appuyer dessus.



Les cordes sont très épaisses, il n’est pas évident d’y descendre dessus. Mais on s’adapte et on arrive en haut du puits de  « l’Astrolabe » de 76 mètres, véritable goulotte sur toute sa hauteur. On continu de descendre le long de jolies chutes d’eau par une succession de puits, ressauts, fractios… On terminera par une dernière verticale de 114m, mais avant cela, pause barre de céréales ! (les fameuses…).

Le puits « André Gendre » de 114 mètres se termine par une dernière longueur avec une déviation pour éviter de se prendre de l’eau plein la tête. On descend un éboulis, on marche sur du sable, on arrive…

Nous traversons la rivière en direction du bivouac, on peut enfin manger !!!! Nous avons mis environs 6 ou 7 h pour descendre. (et on a faim !).

Le groupe se sépare, tandis que pierre dit Maïté dit le voleur d’eau (oui je le dirai jusqu’à la fin), décide d’aller se baigner, nous dégustons les fameux et délicieux sandwichs de ce dernier. Benoit et Elo font une petite sieste, Mick et Noé vont prendre des photos pour la postérité.

le bivouac

la rivière d'Albion...





grande galerie... poussiéreuse




FOURTH PART : The ascent

avant le départ!


Il est l’heure de repartir, il est 19h ! On remonte la pente, pierre dit le voleur d’eau part en premier (vous commencez à comprendre ?) et la déviation casse !!!! Perte de temps pour la remettre en place et c’est partie. On commence à avoir bien chaud à remonter sur ce fil d’araignée, le puits de 114 mètre à des allures de monstres !!!! Après maints efforts on y arrive à bout. Mais Pierre dit le voleur d’eau ne nous a pas attendu. Et bien sûr, il avait le kit avec l’eau dedans…

 
remontée en musique pour Pierrot

la base du P114


Assoiffés, nous continuons notre progression et on retrouve enfin notre voleur d’eau préféré en haut du 74 totalement gelé (c’est ça d’être rapide aussi…). On boit, on mange on est content. Mick sort l’appareil photo, toujours pour la postérité.



puits de l'Astrolabe

puits de l'Astrolabe

base du puits Aymé




La remontée fût rude, le Méandre casse jambe et bras, la série de puits (qu’on avait totalement oublié) est épuisante. Il ne nous restait plus d’eau pour cette dure étape et on a compris l’importance de l’eau ! (des recherches sont en cours pour palier à ce risque d’assèchement bouteilleux). Nous avons retrouvé assez facilement la sortie avec beaucoup de joies et de fatigues (en rampant de fatigue littéralement). Il est 3h30 du matin et on est gelée, vivant et heureux !!!



FIFTH PART : Alcohol



Une bonne douche chaude, une bière et des pâtes bolos voilà le crédo des spéléos !

5h du matin on se couche, le lendemain on fera les gentils touristes à la fontaine du Vaucluse devant une assiette de cuisses de grenouilles !!!!







Cette épopée restera gravée dans l’histoire du GASOIL, dans les esprits des aventuriers et dans leurs courbatures du lendemain !



 Que la force soit avec le GASOIL!!!