6 et 7 mars 2021
Massif de la Seranne
Pour marquer la « Journée de la femme » du 8 mars, Maud et Elo nous proposent un week-end filles.
L’idée est de promouvoir la spéléo féminine : réservations, transport, matériel, marche d’approche,
topo, équipement, etc… Les femmes sont à l’œuvre ce week-end avec, à la tête de l’organisation :
Maud, Elo et Cordé (+ Camille qui nous réserve le gite). Les gars sont les bienvenus : au Gasoil, on ne
laisse personne en route…et puis il faut bien porter les kits !
Arrivée avant le couvre-feu de 18h ce vendredi pour Maud, Ben, Elo, Cordé, Noé et Pierrot. Nous
découvrons le gite de l’Auberge de la Filature à St-Bauzille-de-Putois (mais pourquoi ça s’appelle
comme ça ??). Il est parfait pour la spéléo : 20 euros la nuitée par personne, une grande pièce à vivre
et une grande salle à disposition pour mettre plein de kits et de cordes partout !! Soirée mise en kits
et apéro. Benoît s’abîme dans la lecture d’un livre de spéléo qui lui donne des idées de bizutage sur
les membres du Gasoil (« Autres temps, autres mœurs ») ... La préparation du repas, cuisiné à
l’avance, a été vite gérée et la nuit est bercée par le ronronnement du réfrigérateur…
7h, réveil et 8h, départ pour la Leicasse.
La propriétaire a été prévenue de notre venue. Nous nous garons en bord de chemin et nous
attaquons la marche d’approche. ½ heure plus tard, un cairn (caché derrière un buisson) marque le
chemin d’accès qui mène à la grotte. Celle-ci est agrémentée d’un porche maçonné plutôt joli. Week-
end fille oblige, Cordélia attaque l’équipement sous la houlette d’Elo. 1 er puit de 10m (arachnophobes
s’abstenir) puis un second avec un départ à 2m du fond. Après un court méandre, et 2 puits de 5m,
nous arrivons sur le P90. Maud part en tête. Là c’est du compliqué (enfin, ça dépend si on veut se
décarcasser ou pas). Maud choisit par précaution d’équiper hors-crue et ce n’est pas simple du tout.
Dans la petite salle ou le reste de l’équipe attend longtemps, on s’entraine au décrochage (avec des
chronos à moins de 3 mn !). Nous descendons ensuite la moitié du puit et arrivons au compte-goutte
sur une première plateforme. Cordé, arrivée en dernier, décidera de s’arrêter là pour manger son
sandwich, pas du tout tentée par le plein vide sous ses pieds. C’est depuis la seconde plateforme, qui
fait la taille d’un terrain de tennis, que le reste de l’équipe tentera de l’amadouer sans succès ! Pause
casse-croute et, de toute façon, il faut déjà remonter ! Il est 15h et avec la marche, la route et le
couvre-feu de 18h, nous n’aurons pas l’occasion d’aller plus loin. Nous retrouvons notre gite dans les
temps. Nous y attendent Mick, Céline et Mélina qui viennent partager la soirée et la journée du
lendemain avec nous.
Le lendemain, réveil à 6h30… 2 équipes pour cette journée prévue au Grelot. Les 3 filles partent
devant pour faire la route, trouver le trou et commencer l’équipement. Les mecs ont le droit de se
prélasser tranquillement au lit… ça c’est de la Journée de la femme ! Bon, disons qu’ils ont bien fait
car à 8h30 les filles sont arrivées… sous une pluie battante ! On commence à mettre les bottes, on
réfléchit, on cherche des ponchos de fortune, on réfléchit et on se dit qu’on a aucune chance
d’arriver au bout d’une heure de marche d’approche sans être trempées jusqu’aux os… aïe, dure
réalité, il faut abandonner le Grelot et rentrer boire un café… on a le moral au plus bas… Après avoir
envisagé plusieurs grottes dans le coin, nous finirons par rentrer au bercail pour aller visiter un aven
du côté d’Orgnac : vous savez, celui qui a tout pris et rien laissé aux trous d’à côté !!!